Georges Borgeaud est orphelin très jeune. Il est placé tout d'abord dans un orphelinat avant de travailler comme valet de ferme, puis il reçoit une formation d'horticulteur. En 1936, il quitte la campagne pour fréquenter l'École des arts et métiers de Genève et de l'atelier de Christian Zwahlen (1939 à 1945). Il s'installe définitivement dans la ville de Genève, rue Hoffmann. Il se consacre à la peinture de nature mortes et de paysages suisses et étrangers (Bretagne, Provence, Grèce, Tahiti en 1963, Los Angeles, Copenhague). Après neuf années de réalisations restées dans l'anonymat, il commence des expositions en 1947. Georges Borgeaud a, jusqu'en 1968, vécu de petits boulots pour vivre et c'est à partir de là qu'il a pu vraiment se consacrer à la peinture.
Il expose aussi bien en Suisse qu'à l'étranger Paris (1962 et 1963), Tokyo, Osaka, Rio de Janeiro, au Musée du petit Palais à Genève (référence Journal de Genève 13.04.1978) et en 1977, son exposition à la Galerie Vallotton à Lausanne connaît un très grand succès[1].
Georges Borgeaud, peintre de la lumière, marié en 1938 à Aurélie, s'installe à Certoux dans le Canton de Genève en 1974[2]. L'artiste laisse un grand nombre d'œuvres: des huiles, des aquarelles, des gouaches, des eaux-fortes et des dessins à l'encre de Chine.
Quelques œuvres
La Rotonde de la gare de Genève, 1957, 1958
Quinigoin (Bretagne), lithographie
Ouchy, Lausanne, 1961
Marée basse, 1963
Nature morte aux cerises, huile, 1969
Tower Bridge Londres, 1971
Grange à Charrat, huile, 1981
Miéville, huile, 1981
Marie-Rose à Ceylan, huile, 1982
Le Marché de Bali, 1989
Olivier grec
Le Parc chez Renoir 1970
Le Verger en fleurs 1970
Cathédrale de Rouen, huile, 1971
Atelier, huile, 1971
Tourbillon, huile, 1971
Le Vieux Pont d'Auray, 1971
Prière dans la chapelle (Ile de Pâques), 1972
Vieille maison en fleurs, huile, 1972
Chambre d'Elisabeth, huile, 1973
Église de Reims, 1973
Récompenses
Prix au concours Harvey, 1958
Grand Prix des peintres européens, 1972 Cannes
Prix Comte de Launoit Bruxelles, 1975 pour Cathédrale de Rouen
Docteur honoris causa de l'Académie Pater Noster Corner à Londres, 1971 et 1972[3]
Oscar d'or d'Italie 1985, pare l'Accademia Italia Centro Bedriaco[2]
Références
La Suisse 7.07.1988
Tribune de Genève 20.12.1985
Journal de Genève 13.04.1978
Bibliographie
Georges Borgeaud, le Peintre de la Lumière, René Terrier, Éditions Max Robert à Moutier, 1974
A la rencontre de Georges Borgeaud Par Maurice Zermatten, Éditions Skira
Georges Borgeaud, René Terrier, Série Le Musée de Poche, Jacques Goldschmidt, 1974
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