Guy Arsenault est un poète et artiste visuel acadien né en 1954 à Moncton au Nouveau-Brunswick (Canada).
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Guy Arsenault naît le à Moncton[1]. Guy Arsenault étudie à l'école secondaire Vanier de sa ville natale, où il écrit, entre l'âge de 16 et 18 ans, son premier recueil de poésie, intitulé Acadie Rock[1]. Son poème Nouvelle politique d'école, dans lequel il critique l'école et la société, est publié en 1972 dans un numéro de la Revue de l'Université de Moncton consacré à la poésie[1]. Il est mis à la porte de son école, entre autres à cause de ce poème ; il ne terminera jamais ses études secondaires[1]. Acadie Rock est publié en entier en 1973 par les Éditions d'Acadie[1].
Acadie Rock a un impact important dans la culture acadienne[1]. Il est en fait le premier auteur à utiliser le chiac, alors condamné par l'élite acadienne[1]. Les principaux poèmes font plusieurs pages[1]. Jacques Prévert et les poètes américains sont les principales inspirations de Guy Arsenault[1].
Il connaît des problèmes de drogue et de dépression et est hospitalisé à plusieurs reprises avant d'être diagnostiqué schizophrène[1].
Il finit par publier Y'a toutes sortes de personnes en 1989 et Jackpot de la pleine lune en 1997, composés surtout de poème inédits écrits à la même époque que Acadie Rock[1]. Il publie lui-même des plaquettes ronéotypées[1]. Il ne dépassera jamais le niveau des poèmes d'Acadie Rock, dont les meilleurs sont Acadie expérience, Acadie Rock, Nouvelle politique d'école et Tableau de back yard[1].
Il est aussi un peintre naïf exposant régulièrement[1] et son travail a fait l'objet d'une rétrospective à la Galerie d'art Louise-et-Reuben-Cohen en 2018[2]. Ses tableaux reprennent les thèmes et les formes liées à son adolescence, comme il l'a fait dans ses poèmes[1].
Sa mère est Laura Bourque Arsenault et elle a publié en 2001 ses mémoires, Brins de vie. Brins de poésie[1].