art.wikisort.org - Artiste

Search / Calendar

Jacques Chessex, né le à Payerne et mort le [1] à Yverdon-les-Bains, est un écrivain, poète et peintre suisse de langue française. Il est le seul écrivain suisse ayant reçu le prix Goncourt[2], mais également le prix Goncourt de la poésie en 2004.

Jacques Chessex
Jacques Chessex en septembre 2009 à Lausanne
Naissance
Payerne, Canton de Vaud, Suisse
Décès (à 75 ans)
Yverdon-les-Bains, Canton de Vaud, Suisse
Activité principale
Écrivain, peintre, enseignant
Distinctions
Prix Schiller (1963)
Prix Alpes-Jura (1972)
Prix Goncourt (1973)
Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises (1983)
Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres (1984)
Prix Mallarmé (1992)
Grand prix de la Fondation vaudoise pour la culture (1992)
Prix de la langue française (1999)
Chevalier de la Légion d'honneur (2002)
Prix Goncourt de la poésie (2004)
Grand prix Jean-Giono (2007)
Prix Sade (2010)
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Roman, poésie, essai

Œuvres principales

  • Romans :
    • L'Ogre, 1973
    • Le Vampire de Ropraz, 2007
    • Un Juif pour l'exemple, 2009
    • Le Dernier Crâne de M. de Sade, 2009
  • Chronique :
    • Portrait des Vaudois, 1991
  • Poésie :
    • Allegria, 2005
  • Essai :
    • Flaubert, ou le Désert en Abîme, 1991

Biographie


Jacques Chessex est le fils de Pierre Chessex, étymologiste, linguiste, directeur d'établissement secondaire et écrivain vaudois. Son grand-père, Albert Chessex, également enseignant, était quant à lui un fin commentateur des patois romands, au sujet desquels il co-anima une émission radiophonique jusqu'au milieu des années 1970. Jacques Chessex fait ses études à Fribourg, puis à Lausanne, où il a pour professeur Jacques Mercanton, qui l’encourage dans sa vocation littéraire et à qui il voue, d’abord, un véritable culte[3]. Il entreprend à Lausanne des études de lettres et rédige un mémoire sur Francis Ponge. Il s'oriente ensuite vers l'enseignement du français et du latin, mais écrit dès son plus jeune âge de la poésie. Il publie en 1954 un premier recueil Le Jour proche, bientôt suivi de trois autres volumes : Chant de printemps, Une voix la Nuit, Batailles dans l'air.

En 1956, Pierre, son père, se suicide. La suite de son œuvre tirera alors l’essentiel de sa dramaturgie et de sa thématique d’un scénario existentiel marqué par le départ subit de ce père sévère, mais aimé. Lauréat du prix Goncourt en 1973 pour son roman L'Ogre, l'écrivain occupe alors une position majeure dans la littérature romande. Se plaçant clairement dans une tradition littéraire vaudoise et romande, Jacques Chessex entretient des liens étroits avec Paris (chroniqueur de La Nouvelle Revue française, membre correspondant[4] de l'Académie Goncourt. Poète réputé, il reçoit le prix Mallarmé 1992 pour son recueil Les Aveugles du seul regard.

Une exposition lui étant consacrée a eu lieu en 2004 à la Bibliothèque nationale suisse à Berne. Intitulée « Il y a moins de mort lorsqu'il y a plus d'art » celle-ci fut constituée de sept parties : les écrits autobiographiques « Autographe », le thème de l'absolu et de la religion « Métaphysique », de la femme et de l'érotisme « Féminaire », l'attachement à « La Suisse romande » et à « La France », la fascination pour la nature et les animaux « Bestiaire », enfin les textes consacrés aux peintres ou écrits en collaboration avec eux « Peintres ».

Fait chevalier de la Légion d'honneur à Berne, le 18 septembre 2002, Jacques Chessex, également membre du jury du prix Médicis depuis 1996, reçoit en 2003 le grand prix de la langue française pour l'ensemble de son œuvre et le grand prix du rayonnement français de l'Académie française. En 2004, Jacques Chessex reçoit la Bourse Goncourt Poésie attribuée par l'Académie Goncourt.


Fin de vie


Alors qu'il participe à une conférence à la bibliothèque publique d'Yverdon-les-Bains[5] au sujet de l'adaptation théâtrale de son roman la Confession du pasteur Burg, Jacques Chessex meurt subitement le vendredi 9 octobre 2009, à l'âge de 75 ans, des suites d'un malaise cardiaque[1] alors qu'il répondait à une personne « qui lui reprochait avec véhémence son soutien public à l'affaire Roman Polanski[6],[7],[8] ».

Après avoir reposé à la chapelle Saint-Roch à Lausanne, les obsèques eurent lieu le à la cathédrale de Lausanne, où environ 600 personnes lui ont rendu un dernier hommage. Parmi les personnalités publiques, figuraient notamment Jérôme Garcin, qui a prononcé un éloge funèbre, Marcel Imsand, Pietro Sarto, Freddy Buache, Lionel Baier, Michel Thévoz, Jean Romain. Il fut ensuite inhumé le même jour, dans l'intimité, au cimetière de Ropraz, qui fait face à la maison où il habitait depuis 1978[9].

Le fonds d'archives de Jacques Chessex se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.



Œuvre



Romans et récits



Recueil de nouvelles



Chroniques et morceaux



Portraits



Poésie


Jacques Chessex en 1991.
Jacques Chessex en 1991.

Essais et critique littéraire



Écrits sur l'art



Correspondance



Contes



Peinture



Revues littéraires


Jacques Chessex a publié des textes et des poèmes dans les revues suivantes :


Expositions


« On voit moins les morts lorsqu'il y a plus d'art »


Participation à des jurys littéraires



Décorations



Filmographie



Adaptations théâtrales



Notes et références


  1. http://www.24heures.ch/actu/culture/jacques-chessex-victime-malaise-2009-10-09
  2. « Décès du romancier Jacques Chessex, le Goncourt suisse » Aujourd'hui en France le 9 octobre 2009
  3. Jacques Chessex, Les saintes écritures : critique, Lausanne, Paris, l'âge d'homme, , 224 p. (ISBN 978-2-8251-2504-5, lire en ligne)
  4. Lisbeth Koutchoumoff Arman, « Jacques Chessex, Janus des lettres romandes », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Jacques Chessex : mort parmi les livres » de Patricia Gnasso pour Le Matin du 9 octobre 2009
  6. « Jacques Chessex, mort sur scène » de Sophie Anmuth pour L'Express le 12 octobre 2009
  7. « Jacques Chessex : un homme d’une grande écoute » Frédéric Ravussin et François Barras La Tribune de Genève le 12 octobre 2009
  8. Le dernier jour de M. Chessex par Jérôme Garcin
  9. Jacques Chessex: dernier hommage à Lausanne, Radio télévision suisse, 14 octobre 2009
  10. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().

Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Les conventions bibliographiques ne sont pas respectées ().

La bibliographie et les liens externes sont à corriger. Améliorez-les !



Annexes



Bibliographie



Liens externes


Sur les autres projets Wikimedia :


На других языках


[en] Jacques Chessex

Jacques Chessex (Payerne, 1 March 1934 – Yverdon-les-Bains, 9 October 2009) was a Swiss author and painter.
- [fr] Jacques Chessex

[ru] Шессе, Жак

Жак Шессе (фр.  Jacques Chessex, 1 марта 1934 (1934-03-01), Пайерне, кантон Во — 9 октября 2009, Ивердон-ле-Бен, там же) — швейцарский писатель и художник. Писал на французском языке. Первый швейцарский автор, удостоенный Гонкуровской премии[1].



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2025
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии