Serge de Turville, de son vrai nom Serge Walter Gaston Massip, est un peintre français, né le à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) et mort le à Paris[1].
Serge de Turville
Naissance
Saint-Maur-des-Fossés
Décès
(à 81 ans) 12earrondissement de Paris
Nationalité
Française
Activité
Peintre
Formation
Saint Martin's School of Art, Central School of Art and Design(en)
Grâce à l'obtention d'une bourse, Serge de Turville part en 1940 à Londres où il va vivre pendant dix ans, y étant successivement élève de la Saint Martin's School of Art et de la Central School of Art and Design(en).
Il vécut ensuite à Paris de 1950 à 1955, à Cagnes de 1955 à 1959, et revint définitivement s'installer à Paris au no8 rue de Ridder.
Mort en , Serge de Turville repose au cimetière d'Ivry-sur-Seine.
Expositions
Personnelles
Tête électronique, tableau de Serge de Turville, 1971, collection privée, localisation inconnue
Participations non datées: Salon de mai, Salon Comparaisons, Salon de la Jeune Peinture.
Réception critique
«Dans le registre Art brut, la technique du collage et l'écriture véhémente: une peinture à effets.» - Gérald Schurr[3]
«Bien qu'il se dise non abstrait, plusieurs séries se révèlent violemment chromatiques et gestuelles, parsemées de traces d'écriture, soit illisibles, soit occultes, par ratures. Celles-ci seraient inspirées par la musique jazz, une autre par le livre Ulysse de Joyce.» - Dictionnaire Bénézit[4]
«Sa proximité avec la littérature (Shakespeare et Joyce) lui fait trouver des correspondances à partir d'une palette riche, lyrique, alors que la lumière avoue sa dette envers Bonnard. Mais Turville élabore son langage. Une verve chromatique, une turbulence graphique, fonctionnant par plans s'intercalant, s'emboîtant, se rompant pour écrire un tissu urbain, celui vécu aux États-Unis qui l'impressionne et auquel il tente de donner une vision à partir de signes et de formes qui deviennent sa signature. Une grille semble ordonner une composition toujours équilibrée en dépit de larges traversées chaotiques. Un volcan dont il domine les éruptions.» - Lydia Harambourg[2]
Lydia Harambourg, « Hommage à Serge de Turville », La Gazette de l'Hôtel Drouot, octobre 2005.
Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 13, page 865.
Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes: [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80p.
Annexes
Bibliographie
Daniel Dobbels et Elisabet Harrison, Serge de Turville, Paris, 1991.
Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001 (lire en ligne).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии