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Pierre de l'Estache (c.1688, Paris - 28 November 1774, Rome) was a French sculptor.

He produced a copy of the Kallipygian Venus in Rome in 1722-23, for Augustus the Strong's Grosser Garten in Dresden (this copy was destroyed with the gardens in 1945).[1] He was president of the French Academy in Rome in 1737-1738. His son Charles de L’Estache was also a sculptor (?-14 March 1811)

References

Bibliography

• (in French) Anne-Lise Desmas, Pierre de L'Estache (1688 ca. - 1774) : un sculpteur français à Rome entre institutions nationales et grands chantiers pontificaux, in Studiolo, 1, 2002 (includes a catalogue of his work, biography, reception and bibliography)

На других языках

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[de] Pierre de L’Estache

Pierre de L’Estache, auch Pierre Lestache (* um 1688 in Paris; † 28. November 1774 in Rom) war ein französischer Bildhauer.

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- [en] Pierre de l'Estache

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[fr] Pierre de L'Estache

Pierre de L'Estache ou de L’Estache, ou Lestache ou Pietro de Lestach dans son contrat de mariage. Vers 1688, Paris - 28 novembre 1774, Rome) est un sculpteur et stucateur français. Il est à Rome en 1715. En 1722-23 il y réalise une copie de la Vénus callipyge pour le Grosser Garten d'Auguste II de Pologne à Dresde (copie détruite en même temps que les jardins en 1945)[1]. Son fils Charles de l'Estache était également sculpteur (?-14 mars 1811). Fils d’un ciseleur, maître ciseleur, maître fondeur et orfèvre. Famille paternelle peu connue, contrairement à la famille maternelle, marchands de bois originaires de Montereau. Sa sœur et une tante font de beaux mariages. Placé en apprentissage en 1706 chez le sculpteur Sébastien Slodtz, père de Michel-Ange Slodtz, pour cinq ans. Le 22 juillet 1712, le duc d’Antin, directeur général des Bâtiments signe son brevet d’ élève de l’Académie royale de peinture et de sculpture, avec pension. En 1715, deux cents livres lui sont versées pour se rendre à Rome, et le duc d’Antin signe son brevet d’élève de l’Académie de France. Il s’y trouve le 31 mai. En 1721-22 accompagne à  Paris un transport d'œuvres et retourne Rome. Il travaille à des statues pour l’église de la Trinité-des-Monts avec Lambert-Sigisbert Adam et Edme Bouchardon (statues perdues). Bons rapports avec Poerson, directeur de l’Académie de France et avec le cardinal de Polignac qui le soutiendra. Refusé par la Congrégation de Saint-Louis-des-Français le 13 juin 1730, mais admis le 30 sur recommandations du cardinal de Polignac. Il travaillera beaucoup pour la congrégation, aussi bien sur le plan artistique qu’administratif et comptable. Le 12 juillet 1732, le duc d’Antin l’autorise à se marier à  Rome avec une romaine, Maria Maddalena Benigni (voir chronologie chez Anne-Lise Desmas). Assurera l’intérim à la direction de l’Académie de France (1737-38) à la mort de Vleughel.

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