Abdallah Sadouk est un peintre marocain. Sa vie se partage entre la province d'Al Haouz de Marrakech, où il a installé un atelier en 2007, Casablanca et Paris, où il a vécu et travaillé pendant quarante ans. "Il y a une nécessité de déracinement chez Sadouk. Vivre et travailler à Paris furent en quelque sorte la condition du rattachement à sa propre tradition[1]."
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia: il faut le «wikifier».
Comment faire?
Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Le détail des points à revoir est peut-être précisé sur la page de discussion.
Les titres sont pré-formatés par le logiciel. Ils ne sont ni en capitales, ni en gras.
Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en «petit»…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé: mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux,etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français: «et».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats,etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section «Liens externes», à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Insérer une infobox (cadre d'informations à droite) n'est pas obligatoire pour parachever la mise en page.
Pour une aide détaillée, merci de consulter Aide:Wikification.
Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau et améliorer la mise en forme d'un autre article.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().
Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires. (modifier l'article).
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique ().
Une première exposition des travaux de Sadouk à la galerie Al Manar, Casablanca, 1995, a témoigné de l’intérêt d’une œuvre alors encore largement méconnue au Maroc. L’exposition permit au public casablancais de découvrir un artiste vivant à l’étranger, où il a assimilé des techniques et trouvé sa voie en réinventant des méthodes, des manières, en intégrant les apports divers de sa culture et de celles qui l'ont entouré dans son pays d'accueil.
Aujourd’hui Sadouk demeure un paysagiste abstrait[2]; les références à ce qu’on pourrait appeler un "cubisme impressionniste" sont toujours bien présentes dans ses toiles, qui gomment le détail pour dévoiler les lignes de force d’architectures ou de bords de mer baignés de lumière.
Sadouk est également sculpteur, sur bois, sur métal, sur pierre. On peut voir notamment, à Casablanca, la grande façade du siège de la TGCC[3], qu'il a habillée de sculptures sur métal en 2015-2016.
Les œuvres de Sadouk, enracinées dans la culture berbère saharienne, sont résolument modernes. «C'est le jeu des plans, des figures géométriques qui donne naissance a des structures», «complexes; la couleur, la gradation des nuances à dominante ocre sont soumises à ce jeu générateur dont elles forment et informent la matière. On est là bien proche des conceptions du cubisme. Mais ici la référence à l'architecture, à l'environnement naturel, à tout cet art d'inspiration berbère, est sensible» [4].
Biographie
Abdallah Sadouk est né en 1950 à Casablanca[5]. Après avoir obtenu le diplôme de l'École Nationale des Beaux-Arts de Tétouan, au Maroc (1967-1969), il poursuit ses études en France, d'abord à l'École Nationale supérieure des Arts Décoratifs à Paris (diplôme de décorateur, sculpture, atelier d'Emmanuel Auricoste, 1970 - 1976), puis à l'École Nationale supérieure des Beaux-Arts (diplôme d'arts plastiques, dessin, atelier de M.Jean-Marie Granier. Il obtient ensuite (1979 - 1980) une licence d'arts plastiques à l'Université Paris 1 - Sorbonne (atelier de M. Paul Armand Gète).
La carrière d'Abdallah Sadouk se déroule principalement en France, jusqu'au début des années 2000, il commence à partir de cette date à exposer régulièrement au Maroc [6].
Expositions
Expositions personnelles
vignette|L'Aube hivernal 2 - Acrylique sur toile 80x100 2010vignette|Mon Village-Fusain et crayon 48X63cm.2010
1985: Galerie Nadar, Casablanca, Maroc.
1989: Espace 13, Théâtres13, Paris, France. - Galerie Nadar, “Le sacre de la lumière”, Casablanca, Maroc.
1991: L’espace 17, Bastilles, Paris, France.
1993: “Rabat au pas des siècles et des saisons” - Galerie Marsam, Hyat Regency, Rabat, Maroc.
1995: Galerie Al Manar - Casablanca, Maroc.
1996: Maison de la Sarre, Paris 16e.
1997: Espace 1789, Saint-Ouen, 1999, France - Galerie Al Manar – Casablanca Maroc.
2000: Folie d’Encre, Saint-Ouen, France.
2002: Galerie Al Manar Casablanca, Maroc.
2008: Galerie Venise Cadre Casablanca, Maroc.
2011: Paysages de villes, Galerie Delacroix – Institut français Tanger. Maroc
La Grande Ville-Taille directe sur pierre de Taza 214x296 cm.2015
1978: Académie des Beaux-arts, Institut de France: “Présence du dessin” Paris, France.
1979: Galerie Régine Lussan, Paris, France.
1980: Peintures Marocaines, Palais des Congrès, Paris France.
1981: Festival International de la Peinture, Cagnes-sur-Mer, France.
1982: Vingt peintres du Maghreb à I.C.E.I. et la Fondation Post universitaire Internationale, Paris.- Grand Palais “Société des Artistes Français”, Paris, France.
1985: Valence 85 “Tendances de l’Art Marocain Contemporain”, Valence, France.
1986: Galerie Nadar “A la rencontre du dessin”, Casablanca, Maroc.
Young Artists From Europe “International Art Exposition”, Jacob Javis , Convention Center, New York, États-Unis.
Foire Internationale de Rennes, France.
1987: 3e Salon de l’estampe, Ville d’Avray: Prix spécial du Jury, France. -Galerie “Peinture Fraîche” Paris, France.
1988: Galerie Desroches, “Estampes et Peintures”, Montréal, Canada.- Peintres méditerranéens, Institut du Monde Arabe, Paris, France.
1990: Palais des Congrès Marrakech Maroc.1991-
Afrique Emoi “Art Contemporain d’Afrique” Centre André Malraux, Chambéry, France.1992 -
“Multiple en Art 93”, Château de Saint-Ouen France 1993 - “Écriture d’hier et d’aujourd’hui”, Riad Salam, Casablanca, Maroc.
1994: Artistes Arabes résidant en France, Musée d’art moderne Amman, Jordanie.
1995: Casablanca - “Fragments d’imaginaire”, Institut Français de Casablanca, Maroc-
Peintres du Maroc, BMCE Paris, France.
1997: Galerie “Peinture Fraîche” , Paris, France.
«Printemps du Maroc, Bordeaux» France. - 33e Salon de Saint-Ouen “1er Prix” France.
Espace Actua BMCI Casablanca,Maroc. -Rencontre Inter arabe et méditerranéenne, Rabat, Maroc.
1998: Peintres du Maroc à Busigny - Lille et Paris.
Exposition d’art contemporain Itinéraire 98 ville de Levallois,France.
1999: Peintres en partage. Espace des Blancs-manteaux “Le temps du Maroc”, Paris.
2000: 150 petits formats Galerie Peinture Fraîche ,Paris, France.
2001: Maroc Contemporain «peintures et livres d’artistes» Stapelhuis Dépôt, Bruxelles.
2005: De la genèse à l’œuvre «peintures sculptures» Château de Saint-Ouen, France.
Dialogue entre deux rives Peinture, Poésie, Château de Saint-Ouen, France.
2007: Convergences Peintures au siège de SGMB, Casablanca, Maroc.
Parallèlement à son activité dans le domaine des arts plastiques (peinture et sculpture, Abdallah Sadouk a collaboré avec des poètes et réalisé plusieurs livres d'artiste.
Bibliographie
1984: "Andalousies" – Portfolio, texte de Abdelkébir Khatibi accompagné de 8 sérigraphies originales signées par quatre peintres marocains et quatre peintres espagnols. Atelier Marsam – Rabat.
1993: "Rabat au pas des Siècles et des Saisons", texte de Maurice Druon, quatre dessins et quatre sérigraphies. Edition Marsam, Rabat, Maroc.
1997: "Imago", poèmes de Fatima CHAHID et peintures de Abdallah SADOUK, Edition Marsam, Rabat, Maroc.
2001: "Pollen", poèmes de Khireddine MOURAD, Editions Al Manar, Neuilly sur Seine France. (tirage courant précédé de 30 exemplaires de tête, rehaussés d’aquarelles originales par Abdallah SADOUK)[8].
2002: "Petit Musée Portatif", poèmes de Abdellatif LAABI, tirage courant précédé de 18 exemplaires de tête, rehaussés de 18 dessins originaux de Abdallah SADOUK)[9].
"Un Pays m’est nécessaire", poème manuscrit par Abdellatif LAABI et rehaussé d’une aquarelle par Abdallah SADOUK, 12 exemplaires uniques au format 25 x 15cm, sur vélin d’arches, format accordéon, collection Corps écrit, Editions Al Manar, Neuilly sur Seine France.
2006: "Jessica l’après-midi", d’Alain GORIUS, Editions Al Manar, édition originale limitée à 100 ex. sur Vélin d’Arches peint par Abdallah SADOUK
2014: "Il pleut du sable sur Paris", Monique ENCKELL (tirage courant précédé de 20 exemplaires de tête, rehaussés d’aquarelles originales par Abdallah SADOUK, éditions Al Manar, Paris[10].
2017: Monographie - "L’espace transcendé "-, Abdallah SADOUK, 40 ans de peinture ", édition SoArt Gallery, Casablanca[11].
Collections publiques
Palais Royal, Rabat
CNIA, Rabat
ONA, Casablanca
Attijariwafa Bank, Casablanca
L'Académie du Royaume, Rabat
Société Générale Marocaine de Banque, Casablanca
Ministère de la Culture, Rabat
Ministère des Finances, Rabat
Jnane Palace, Fès
Palais des Congrès, Marrakech
Institut français de Casablanca
Ville de Saint-Ouen, France
Bibliothèque nationale de France
TGCC, Casablanca
Critiques
Un architecte de la lumière
«Abdallah Sadouk, depuis ses intuitions initiales jusqu’au présent épanouissement de formes et de couleurs, procède comme un explorateur élargissant son domaine et sa quête. Il n’oublie rien de son port d’attache, du milieu physique et spirituel où se sont forgées ses interrogations de base, mais ses allers-retours construisent des cercles toujours plus vastes d’identité et d’altérité.»
—Xavier Gizard, Président de la Ferme du Buisson, Torcy, 1992
Sadouk ou le sacre de la lumière
«Dans cette peinture, la lumière n'est pas une présence environnementale, rebelle ou contraignante, impliquant des accommodements ou des servitudes imposées. La lumière est un marteau central dans la quasi-totalité des tableaux. Domestiquée, intégrée à l'œuvre, cette lumière au lieu d'englober la structure picturale, de l'extérieur, elle la travaille du dedans, l'irradie et fusionne avec elle[12].»
«Les tableaux de Sadouk sont architecturaux. Les paysages semblent dressés dans l’espace. Ils sont quasi-sculpturaux. Et cette sculpture se voit, se palpe, impose avec netteté sa présence dans les tableaux. Rien d’étonnant à cela, Abdallah Sadouk a commencé sa vie de plasticien comme sculpteur[13].»
«(...) Abdallah Sadouk allie savamment l’imprécis de la vibration au précis de la construction.»
«(...) Quand l'artiste superpose les zones urbaines et naturelles, il semble suggérer une succession temporelle aussi bien que spatiale, une accumulation d’existences dont le passage demeure, imaginaire, dans l’interstice laissé entre les murs.»
Références
Véronique Barre, «A. Sadouk, La quiétude et le double regard», Horizons maghrébins, n° 20-21,
Saïd Afoullous, «Sadouk, paysagiste abstrait», Aujourd'hui l eMaroc,
Bouthaïna AZAMI, L'espace transcendé, Casablanca, Editions So Art Gallery, , 270p. (ISBN978-9954-39-450-2), p. 250-251
Edmond Amran El Maleh, cité par Azzouz Tnifass, «Les ombres du monde», Le Temps du Maroc, n° 183,
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии