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Abderrahmane Ould Mohand, né le à Alger, est un peintre algérien qui expose sous le nom de Mohand. Il est le frère de Slimane Ould Mohand, artiste peintre lui aussi.

Abderrahmane Ould Mohand
Abderrahmane Ould Mohand, vers 1987
Naissance

Alger, Algérie
Autres noms
Mohand
Nationalité
Algérienne
Activité
Peinture
Formation
l'École des beaux-arts d'Alger, l'École des Beaux-Arts de Paris

Biographie


Né en 1960 à Alger dans une famille kabyle, Mohand fréquente l'École des beaux-arts d'Alger jusqu'en 1983 (premier prix de peinture) puis celle de Paris jusqu'en 1987. Il réalise sa première exposition personnelle à Alger en 1983. Il expose ensuite à Paris en 1985, 1987, 1988 et, au retour de deux années en Algérie, en 1992 au Centre Culturel Algérien de Paris et en 1995 à l'Espace Liberté de Crest.

Mohand a participé à de nombreuses expositions collectives, notamment Dix ans de peinture algérienne (Musée des Beaux-Arts, Alger, 1982), Arts-Créations, Jeune Génération (Centre Culturel Algérien, Paris, 1985), Hommage à Picasso (Musée des Beaux-Arts, Alger, 1987; Musée Picasso, Antibes, 1988), Peintres et sculpteurs algériens de France, La nouvelle génération, (Grenoble, 1989), Empreintes d’espoir, Hommage à Tahar Djaout (Espace Liberté, Crest, 1993), Peinture algérienne (Parlement Européen, Strasbourg, 1993), Peintres d'Algérie (Amman, Jordanie, 1994), Les effets du voyage, Palais des Congrès et de la Culture, Le Mans), Eclats de culture algérienne, Centre Européen de Poésie, Avignon, 1995), Peintres du Signe (Fête de l’Humanité, La Courneuve, 1998, exposition itinérante).


Jugements


« La peinture est, en Algérie, la discipline artistique où s’opèrent le plus de changements heureux. On peut d’ores et déjà affirmer que les Issiakhem, Khadda, Benanteur auront de dignes successeurs. Ils ont pour noms Wahab Mokrani, Hellal Zoubir, Abderrahmane Ould-Mohand. (...) En regardant les toiles d’Ould-Mohand, une tentation de classification surgit : celle de situer le peintre dans ce courant pictural (courant d’ailleurs illustré diversement) qui a tenté beaucoup de ses aînés, un courant axé sur la recherche de signes maghrébins où motifs berbères et arabesques contribuent à “ressourcer” le travail plastique. C’est vrai qu’Ould-Mohand s’intéresse à tous ces signes venus des âges plus ou moins lointains pour nous parler d’une sensibilité et d’un rapport au monde, mais il le fait sans surenchère et surtout sans passivité. Il ne suffit pas de s’accaparer de signes, de les plaquer sur une toile pour récupérer son identité. Être désaliéné, n’est-ce pas plutôt se sentir en accord avec soi-même? N’est-ce pas refuser de se dérober aux sollicitations de l’imagination et aux exigences du travail sérieux? La toile de peinture, comme toutes les œuvres d’art accomplies, crée une dynamique, un dialogue, un désir de bousculer les horizons. »

Tahar Djaout (sous le pseudonyme de Ali A.), « Ould-Mohand - l’exubérance, la rigueur », dans Actualité de l’émigration, n° 11, Paris, ( repris dans Tahar Djaout, Une mémoire mise en signes, Écrits sur l'art, El Kalima Éditions, Alger, 2013 (p. 135-137).
Signature d'Abderrahmane Ould Mohand
Signature d'Abderrahmane Ould Mohand

« Aussitôt préparée, aux confins des ocres rupestres, des encres, des teintures minérales et végétales, de l’argile des poteries et du henné magique, la matière d’ombres et de lumière qui constitue leur lieu familier, il s’installe, devant la paroi mince de ses toiles, à l’affût des espèces innombrables des signes. Et c’est du plus profond d’anciens murs qu’ils commencent à mesure de monter, transparaissent lentement, contiennent en leur fragile filet la nuit plus bas encore qui les porte, s’immobilisent et se font talismans(...) Les traces neuves qui fidèlement en surgissent frôlent de toile en toile celles des écritures du présent, tournent autour, tantôt s’y mêlent, sur le point de les réinventer, tantôt s’en éloignent, ouvrent à des préhistoires oubliées, poursuivent d’autres aventures touchant en un éclair au réel. Fugitivement, par rafales ou vagues lentes, la main regagne au présent sur du passé qui n’eut pas lieu, libère devant elle la nuée des signes différents qu’elle aurait pu mettre au jour, qui l’attendaient (...). »

Michel-Georges Bernard, préface à « Mohand », Galerie Étienne Dinet, Paris, -.

Expositions



Expositions personnelles



Expositions collectives



Œuvres dans les collections publiques



Voir aussi



Bibliographie



Articles connexes





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