De 1833 à 1836, Adolphe Appian suit des études de dessin à l'École des beaux-arts de Lyon dans les ateliers de Jean-Michel Grobon et d'Augustin Alexandre Thierriat. Il débutera dans la carrière comme dessinateur dans les soieries de Lyon, avant de verser dans la peinture de paysages.
Il débute au Salon de 1835 à Paris et expose au Salon de 1847 à Lyon, puis régulièrement dans les Salons de ces deux villes à partir de 1855.
En 1852, Adolphe Appian rencontre Camille Corot et Charles-François Daubigny qui marquent durablement son travail et sa carrière. Jusque-là, il se partageait entre musique et peinture; désormais, il se consacre principalement à la seconde, adoptant le style de l'école de Barbizon. Il participe à l'Exposition universelle de 1862 à Londres. Napoléon III lui achète une de ses toiles, Le Lac du Bourget, en 1867. Cette même année, il change, les tons de sa palette passant des couleurs froides et sombres à des couleurs plus chaudes et lumineuses[1]. À compter de 1863, il commence à produire des eaux fortes, tirées chez Auguste Delâtre: il avait commis deux essais en 1853-1854, et produira en tout quatre-vingt dix pièces[2].
En 1885, il participe à la première exposition internationale de blanc et noir, section "Fusains" et obtient la médaille d'honneur en or[3]
Il obtient la médaille d'or au Salon de 1868 à Paris, et participe à l'exposition universelle de Paris de 1889.
Appian fréquente le village de Rossillon, alors apprécié par les peintres, et passe de nombreux étés à Artemare, dans le Bas-Bugey ou il descend à l'hôtel Buffet. Il y peint de nombreux sites du Valromey. Ami des peintres de l’école de Barbizon, il effectue plusieurs séjours à Fontainebleau. Il est surnommé le «Delacroix du fusain»[4]. Son œuvre gravé influença l'artiste américain Stephen Parrish[5]
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en [6], Adolphe Appian meurt à Lyon en 1898. Il habitait dans cette ville rue des Trois-Artichauts[7]
Collections publiques
En France
Bibliothèque nationale de France:
quatorze gravures pour L'Illustration nouvelle, Paris, Alfred Cadart et succ., 1868-1881[8]
sept gravures pour L'Eau forte en..., Paris, Alfred Cadart et succ., 1874-1881[9].
«Appian, Auguste», dans Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), Paris, Arts et métiers graphiques / Flammarion, 1985, p.15-16.
Catalogue de l'exposition de 1890 avec les récompenses des années précédentes, texte en ligne
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии