Adrien Dax est l'enfant unique d'une famille pauvre. Son père meurt des séquelles de la Première Guerre mondiale.
Il fréquente l'école des Beaux-Arts de Toulouse en cours du soir. Il découvre la peinture surréaliste avec les reproductions de la revue Minotaure.
Au début des années 1930, après un passage aux Jeunesses socialistes, Adrien Dax s'engage dans les Jeunesses communistes. Il en deviendra le secrétaire régional, mais en sera exclu peu de temps après. Seul soutien de sa mère, il renonce à s'engager dans la guerre d'Espagne.
Après la défaite de 1940, il est emprisonné dans un stalag de Poméranie. Il est libéré deux ans après[2].
En 1947, il se rend à Paris pour suivre un stage de formation (afin de devenir ingénieur des travaux ruraux) et, à cette occasion, il prend contact avec les surréalistes[3].
En 1950, dans son Almanach surréaliste du demi-siècle, André Breton publie le texte de Dax, Perspective automatique.
En , Le Libertaire, l'organe de la Fédération anarchiste, publie son premier article «Art soumis art engagé» où il souligne l'absence de différence entre l'art académique et bourgeois et le « réalisme socialiste stalinien».
D'abord plasticien, Adrien Dax met au point une technique dérivée de l'automatisme: l'«impression de relief(s)» (1955). Proche de la lithographie, l'impression de relief est obtenue par des objets de hasard que l'artiste introduit entre la pierre et le papier au moment de tirer la lithographie[4].
Il signe le Manifeste des 121 (Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie du ).
Trois ans après la mort d'André Breton, craignant que le surréalisme ne puisse échapper au rabâchage, à la pose stérile et à la parodie, Adrien Dax fait partie du groupe qui proclame son auto-dissolution.
Il fut également un «collectionneur passionné d'Art océanien»[5].
Expositions
Expositions personnelles
Galerie La Marée, Bruxelles, 1976
Galerie La Marée, Bruxelles, 1980
Actual, Paris, 1992
Galerie Carole Brimaud, Paris, 1994
Librairie L'Or du temps, Grenoble, 2000
Galerie Loin-de-l'œil, Gaillac, 2001
Galerie Convergences, Paris, 2014
Expositions collectives
L'Étoile scellée, Paris, 1955
Phases, Varsovie, 1959
Exposition internationale du surréalisme, Paris-New York, Galerie Cordier, 1959
L'Écart absolu, exposition internationale du surréalisme, Galerie L'Œil, Paris, 1965
Princip Slasti [Principe du plaisir], Musée d'art moderne, Prague, 1968
Det rite Landskapet [Le Paysage intérieur], Ritsutstallinger, Stockholm, 1969
Surrealism?, Moderne Museet, Stockholm, 1970
Der Guest des Surrealismus, Baukunst, Cologne, 1971
Exposition surréaliste, Chicago, 1976
Publications
Écrits, édition établie et présentée par Guy Flandre et Oscar Borillo, Paris, éditions Rue des Cascades, 2010
«Perspective automatique», in Almanach surréaliste du demi-siècle, sous la direction d'André Breton, Paris, Éditions du Sagittaire, 1950
Notes et références
Archives municipales de Toulouse, année 1913, acte de naissance no2104, cote 1E670, vue 927/1076 (avec mention marginale de décès).
G. Bounoure, op. cit.
Biro, op. cit. & Gérard Durozoi, op. cit., p.665.
Biro, op. cit., p.216.
R.R.R., Le Marteau et la rotule, ou les réflexes de la beauté, introduction à la réédition du texte de 1950 d'Adrien Dax, Perspective automatique, Gaillac-Toulouse, Galerie Loin-de-l'œil / Librairie Champavert, 2001.
Voir aussi
Bibliographie
Adam Biro & René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du Livre, Fribourg, Suisse et Presses universitaires de France, Paris, 1982, p.118
Gilles Bounoure, «Présence d'Adrien Dax», dans Le Monde libertaire no1666 du , p.19
Jean-Paul Clébert, Dictionnaire du surréalisme, Paris, Seuil, 1996
Gérard Durozoi, Histoire du mouvement surréaliste, Paris, éditions Hazan, 1997
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