Il est, entre autres, connu pour avoir privilégié les thèmes urbains. Il a peint des rues, le port de Montréal et ses élévateurs, mais aussi de paisibles scènes intérieures.
Biographie
Adrien Hébert, fils du sculpteur Louis-Philippe Hébert et de Maria Emma Cordélia Roy, est né le dans la paroisse Saint-Pierre-de-Montrouge à Paris. Il passe son enfance tantôt à Paris, tantôt à Montréal, lieux où son père réalise des projets[2].
De 1902 à 1911, il suit des cours au Monument national offerts par Edmond Dyonnet, Joseph-Charles Franchères et Joseph Saint-Charles. Il en suit également à la Art Association of Montreal (futur Musée des beaux-arts de Montréal)[2]. Pendant quelques années, il est le seul peintre francophone du Groupe de Beaver Hall. Il expose, en 1916, avec son frère Henri, à la Bibliothèque Saint-Sulpice.
De 1917 à 1954, il enseigne le dessin à la Commission scolaire de Montréal. Il fait également des séjours en France, y visite des expositions. Il expose des tableaux et des dessins, tant à Paris qu'à Montréal, et collabore à des revues.
Dans les années 1920, il aborde de façon très intensive le thème de la vie à Montréal, voyant dans le progrès technologique un facteur favorisant le changement social. Ses tableaux sur le thème du Port de Montréal, entre autres, sont très caractéristiques de cette époque. Ils lui valent sa réputation de peintre moderne qui se distingue des peintres régionalistes d'alors. Hébert peint également des scènes du centre-ville dans lesquelles il témoigne de l'effervescence de la vie urbaine. Jusqu'à la fin de sa vie, Hébert demeurera fidèle à la figuration, la modernité de son œuvre se manifestant essentiellement dans le choix de ses sujets. Ses œuvres sont exposées à la Galerie L'Art français[3].
Postérité
La rue Adrien-Hébert de Montréal honore sa mémoire depuis 1991. Elle est située dans l'arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. 45° 37′ 42″ N, 73° 36′ 02″ O
Œuvre
Léo-Pol Morin, 1922 ou 1923, huile sur toile, 61,2 x 46,4 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[4].
Le Port de Montréal, 1924, huile sur toile, 153 x 122,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[5].
Rue Saint-Denis, 1927, huile sur toile, 191,5 x 138,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[6].
Élévateur à grain nº 3, 1928?, huile sur toile, 76,7 x 53,8 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[7].
Élévateurs à grain, 1929, huile sur toile, 74 x 99,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[8].
Scène du port de Montréal, vers 1930, aquarelle et mine de plomb sur papier, 28 x 35,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[9].
Percé, 1930?, fusain sur papier, 70,6 x 91,1 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[10].
Le Départ de «L'Empress», 1931?, lithographie, 49 x 62 cm (papier); 30 x 43 cm (image), Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[11].
Le Château Ramezay, Montréal, 1931, huile sur toile, 69 x 59 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[12].
Place Jacques-Cartier, Montréal, 1934?, huile sur toile, 76,6 x 76,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[13].
Matin d'hiver, 1935-1936, huile sur toile, 76,2 x 76,3 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[14].
Vue de Québec du glacis de la Citadelle, 1937, huile sur toile, 69 x 84,2 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[15].
Magasinage de Noël, entre 1938 et 1945, huile sur toile, 81,2 x 101,6 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[16].
Paysage urbain, probablement 1938, huile sur toile marouflée sur carton, 45,7 x 35,4 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[17].
Parc Montmorency, Québec, 1939?, huile sur toile, 84 x 69,4 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[18].
Les Toits de la place Royale vus de la terrasse Dufferin, probablement 1939, huile sur toile, 76,5 x 58,7 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[19].
Le Dîner dans l'atelier, 1941?, huile sur toile, 76,5 x 81,5 cm, Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[20].
Galerie
Adrien Hébert peignant un paysage urbain dans son atelier de Montréal, en 1940.
Pierre tombale d'Adrien Hébert, cimetière Notre-Dame-des-Neiges (N463), Montréal.
Rue Saint-Denis, 1927.
Musées et collections publiques
Art Gallery of Alberta
Art Gallery of Hamilton
Centre d'exposition de l'Université de Montréal
Galerie Leonard & Bina Ellen, Université Concordia
Paul Gladu, "À la Galerie l'Art français...Comme notre vie nationale a peu inspiré nos peintres!" dans Le petit journal, 27 décembre 1964, p. A-28, "Je voudrais disposer de plus d'espace pour parler comme il convient (...) d'Adrien Hébert (un des seuls à s'occuper de notre vie industrielle)"
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