Adrien Moreau, né à Troyes le et mort à Paris le [2], est un peintre de genre et d’histoire français.
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« Scrupuleux portraitiste du cheval[3] », Nicolas Adrien Moreau emprunte ses sujets à des scènes du Moyen Âge aussi bien qu’à la vie quotidienne en Espagne ou en portraiturant les dames de la haute société. Mais il ne tombe jamais dans le conventionnel[4].
Sa famille, pourtant entourée d’artistes[Lesquels ?], ne souhaite pas qu’il devienne peintre. Il est le fils d'Adolphe Augustin Moreau, poêlier, et d'Adrienne Leautey[5]. Aussi Adrien Moreau quitte alors rapidement Troyes tenter le concours de l’École des beaux-arts de Paris et est admis le 7 octobre 1863, présenté par Alexandre Laemlein[6]. Il a Léon Cogniet comme premier maître, puis Isidore Pils, l’année suivante.
Il expose pour la première fois au Salon de Paris de 1868 avec un sujet tiré de la Bible[7] qui lui vaut l’estime générale. L’année suivante, il présente Néron chez les Belluaires. Sa dernière apparition au Salon des artistes français, dont il devient sociétaire, date de 1904 ; il y présente deux toiles d'histoire, inspirées de la Révolution française[8].
Le 9 avril 1892, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[5].
La plupart de ses toiles sont achetées par des collectionneurs américains[pourquoi ?] aux XIXe et XXe siècles[9]. Mais elles sont aussi conservées au musée des beaux-arts de Troyes, au musée des beaux-arts de Nantes et au musée des beaux-arts de Carcassonne.
Au cours de sa carrière, il reçoit un certain nombre de commandes de la part d’éditeurs de livres d'art, pour lesquels il illustre les ouvrages de grands écrivains français comme Voltaire, ou Honoré de Balzac — Les Chouans, Mémoires de deux jeunes mariées, la Femme de trente ans, Z. Marcas, La Peau de chagrin, L'Envers de l'histoire contemporaine— ou encore les Mémoires d'un volontaire d'Anatole France (1902). Il illustra Son altesse la femme (1885) d'Octave Uzanne pour la Maison Quantin.
Il était membre de la Société d'aquarellistes français[10].
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