Agustí Bartra, né à Barcelone le et mort à Terrassa le , est un poète, traducteur et professeur d'université catalan.
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Conjoint |
Anna Murià i Romaní (en) ![]() |
Enfants |
Roger Bartra (en) Eli Bartra (en) ![]() |
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Né le 8 novembre 1908 à Barcelone, près de la Rambla, il est issu d'une famille d'agriculteurs catalans[1]. II passe une partie de son enfance dans le quartier barcelonais du Guinardó, puis à Sabadell[2]. Il commence à travailler dans le commerce de textile, mais s'oriente très vite vers la littérature et collabore aux revues catalanes Amic et Meridià[3].
Il se bat durant la guerre d'Espagne dans le camp républicain sur le front d'Aragon, mais doit s'exiler en France en 1939 lors de la Retirada[4].
Après avoir été incarcéré par le régime de Vichy dans les camps de concentration de Saint-Cyprien, d'Agde et d'Argelès-sur-Mer[5], il rejoint Roissy-en-Brie, en région parisienne. Il y rencontre d'autres républicains exilés, dont Mercè Rodoreda, Pere Calders et Anna Murià. Il épouse cette dernière[6].
En 1940, le couple s'exile en République dominicaine, puis à Cuba et, enfin, au Mexique où ils s'installent. Dans ce pays, Bartra fonde la revue Lletres (1944-1947). Il fait de longs séjours aux États-Unis dans les années 1950 et 1960, grâce aux bourses Guggenheim, dont une année à l'Université Yale[7].
En 1968, il écrit Christ aux 200.000 bras, traduit en français par Bernard Sicot, sur sa survie dans les camps de concentration en France[8].
En 1969, il est nommé professeur à l'Université du Maryland où il dirige la chaire Juan Ramón Jiménez de poésie hispano-américaine. Il traduit également la poésie nord-américaine en langue catalane.
En 1970, il revient en Catalogne et il s'installe à Terrassa où il se consacre à la poésie[9], jusqu'à son décès le 8 juillet 1982.
1973 : Prix Carles Riba de poésie pour son œuvre Els himnes.
1981 : Creu de Sant Jordi