Alexandre Calame, né le à Corsier-sur-Vevey (cette partie de la commune de Corsier sera plus tard cédée à Vevey), et mort le à Menton, est un peintre et graveur suisse.
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Fils du tailleur de pierre Samuel David Calame et de Julie Borel, Alexandre Calame a été élevé dans des conditions modestes, d'abord à Cortaillod puis à Genève où la famille arrive en 1824. L'enfant, de constitution chétive, s'est trouvé très tôt orphelin de père et a eu la malchance de perdre un œil à la suite de coups reçus d'un camarade. Dès l'âge de 15 ans, il commence à gagner sa vie dans la banque Diodati.
Dès son enfance, il manifeste son talent artistique et, pour aider sa mère, se met à peindre des vues suisses que les touristes achètent à titre de souvenir. Faisant œuvre de mécènes, les patrons de la banque lui permettent de fréquenter dès 1829 l'atelier du peintre genevois François Diday. Il quitte bientôt son travail administratif pour se consacrer entièrement à la peinture, et celle-ci rencontre rapidement du succès
En 1835, il ouvre une classe de dessin à Genève, en même temps qu'il expose dans cette ville et à Paris. Le premier tableau qu'il présente à Genève, Cours du Griffe, attire l'attention sur lui. Dès lors, il peut vivre de son art, caractérisé par une fidélité jamais démentie à un même sujet: la Nature, avec une prédilection pour le paysage alpestre suisse. Il devient le maître incontesté du paysage alpin.
En 1837, il réalise son premier grand tableau, Orage sur la Handeck, qui lui vaut la médaille d'or de l'Exposition des beaux-arts de la ville de Paris (1841). En 1842, il reçoit la croix de la Légion d'honneur, à la suite de l'exposition de ses œuvres, dont : le Mont Cervin, la Jungfrau, le Lac de Brienz, le Mont Blanc et le Mont Rose. Ce dernier tableau est considéré comme son chef-d'œuvre et il marque l'apogée de sa carrière.
En 1853, Napoléon III lui achète pour 15 000 francs-or sa toile Le Lac des Quatre-Cantons, primée à l'Exposition universelle[1]. Calame fait de nombreux voyages dans l'Oberland, en Italie, en Allemagne, en Belgique, à Londres et en Hollande mais sa santé devenant de plus en plus précaire, ses campagnes de peintre paysagiste ne lui étaient de moins en moins permises. En 1863, le peintre tombe malade et son médecin lui conseille d'aller sous un ciel plus clément. Il alla séjourner dans le Midi de la France, à Menton où il meurt le .
L'artiste ne s'adonne pas seulement à la peinture mais également à l'art de la lithographie et à celui de l'eau-forte. Selon l'historienne d'art genevoise Valentina Anker, il existerait plus de 400 grands tableaux, 250 aquarelles, 500 études, 670 dessins et croquis, plus de 100 sépias et une vingtaine de fusains[réf. nécessaire].
Ses paysages de montagne ont été étudiés et copiés par les frères Apollinaire Vasnetsov et Victor Vasnetsov sur le conseil de leur professeur Michał Elwiro Andriolli pendant leurs études en Russie dans les années 1870.
Sa femme, pianiste, se prénommait Amélie (Müntzberger, mariage en 1834[2]) et Alexandre Calame lui a écrit plus de 280 lettres[3],[4],[5],[6]. Il est aussi le père du peintre et graveur Jean-Baptiste Calame.
Alexandre Calame est inhumé au cimetière des Rois à Genève.
Une rue de Genève porte son nom, la Rue Alexandre-Calame[8].
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