Son père est un haut fonctionnaire dans l'administration préfectorale des départements du Rhin créés par Napoléon Ier[1].
Son premier formateur est un peintre flamand élève de David, J.B.J. Bastiné[2]. En 1829 il entre à l'Académie de Düsseldorf, dirigée par Wilhelm Schadow.
Ses premiers tableaux sont consacrés à l'histoire religieuse. En 1840 il exécute une fresque à l'hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle(de) où il retrace les principaux épisodes de la vie de Charlemagne. Il réalise ensuite deux séries de dessins, l'une consacrée à la traversée des Alpes par Annibal et une autre à la Danse des morts, six planches sur des poèmes contre-révolutionnaires de Robert Reinick après le soulèvement de Dresde de 1849[3].
Il voyage à Rome en 1852-1853. Atteint par des troubles mentaux, Alfred Rethel meurt dans un asile de Düsseldorf. Sa tombe se trouve dans la partie sud du vieux cimetière de Golzheim, à côté de celle de sa mère Johanna.
Peter Paret: Kunst als Geschichte. Kultur und Politik von Menzel bis Fontane. C. H. Beck’sche Verlagsbuchhandlung (Oscar Beck), München 1990.
(de) Lionel von Donop, «Rethel, Alfred», dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol.28, Leipzig, Duncker & Humblot, , p.255-273
(de) Alina Dobrzecki-Langer, «Rethel, Alfred», dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol.21, Berlin 2003, Duncker & Humblot, p.445–446 (original numérisé).
Albert Boime: Alfred Rethel’s counterrevolutionary death dance. In: Art Bulletin. 73, 4 (1991).
Felix Kuetgens(de): Die Wiederherstellungsarbeiten an den Rethelfresken im Kaisersaal des Rathauses. In Zeitschrift für Rheinische Heimatpflege (ZfRH) 2, 1930/31, S. 13–17.
Felix Kuetgens: Die Karlsfresken von Alfred Rethel nebst der farbigen Wiedergabe der acht Wandgemälde im Kaisersaal des Rathauses zu Aachen. Verlag Meister der Farbe, Leipzig 1941.
Jakob Heinrich Schmidt(de): Ein Skizzenbuch des jungen Alfred Rethel. L. Schwann, Düsseldorf 1940.
Karl Koetschau: Alfred Rethels Kunst. Vor dem Hintergrund der Historienmalerei seiner Zeit. Verlag des Kunstvereins für die Rheinlande und Westfalen, Düsseldorf 1929.
Adam C. Oellers: Alfred Rethel. Die Karlsfresken im Aachener Rathaus und die Ölstudien im Museum Burg Frankenberg. Museum Burg Frankenberg Aachen, 1987.
Detlef Hoffmann: Die Karlsfresken Alfred Rethels. Dissertation Freiburg 1968.
Dagmar Preising (Hrsg.): Alfred Rethel. Suermondt-Ludwig-Museum Aachen 1991.
Adam C. Oellers: Alfred Rethel 1816–1859. In: Bert Kasties, Manfred Sicking (Hrsg.): Aachener machen Geschichte. Band I, Aachen 1997, S. 74–83. ISBN 3-8265-3003-9.
Notes et références
A.M., «Bibliographie (livre sur A. Rethel)», La Chronique des arts et de la curiosité: supplément à la Gazette des beaux-arts Éditeur: Gazette des beaux-arts (Paris), , p.227 (Gallica ark:/12148/bpt6k6202761d)
Commissariat général de l'exposition, La peinture allemande à l'époque du romantisme, Paris, Editions des musées nationaux, 1976, 242 p., p.159-160. Le commissariat général de l'exposition était composé de Werner Hofman, Youri Kouznetsov, Michel Laclotte, Hans Joachim Neidhardt, avec la collaboration de Jean-Pierre Cuzin Dominique Didier, Elisabeth Walter
Antoine Compagnon, Les Chiffonniers de Paris, Gallimard, 2017, (ISBN978-2-07-273514-1), page 381.
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