Ali Kichou né en 1959 à Ighil Ali dans la Wilaya de Béjaïa, est artiste-peintre, sculpteur et photographe algérien, il a résidé en Italie durant 14 ans et vit à Montréal. Il a été également restaurateur d’œuvres d'art en Italie. Il a exposé plus de 80 fois.
Il est né en 1959[2] à Ighil Ali dans la Wilaya de Béjaïa[1]. Sa compagne, Hadjira Preure, artiste peintre également [3] et le Musée national des beaux-arts d'Alger possède ses œuvres [4]. Ali Kichou est père de famille et a des enfants[2]. Tacfarinas[5], un de ses enfants était membre du groupe de musique algéro-québécois Labess, il a joué avec le groupe Nomad’Stones ainsi qu'avec des chanteurs de chaâbi algérien.
Étude
inscrit pour des études en art en 1978 à Alger puis 1983 à Rome[2], Il est diplômé de l'École supérieure des beaux-arts d'Alger et également de l'Académie des beaux-arts de Rome[1]. Il a été restaurateur d’œuvre d'art en Italie[1].
Style
Dans son univers plastique, Il a créé des installations esthétiques avec une dimension sonore comme au théâtre ou dans un spectacle, il ajoute des costumes et des accessoires . Il a tenté d'atteindre l'universel en utilisant des sources culturelles des peuples[2]. Ses œuvres sont en relief avec un mode d'expression ancestral. Il a rejoint le groupe Traits en mouvement[2]. Il s’inspire de l'art primitif, des maisons kabyles d'Algérie des masques africains, des signes et des tapis berbères[2].
«Le travail de Kichou est plus porté vers les installations que vers la peinture; il développe l'idée de migration, de transit et d'éloignement, leur conférant une valeur intensément scénographique et théâtrale», a observé Martina Corgnati»[4].
En individuelle, en 1987, à Alger et à Rome. En 2002 , il a exposé à Montréal[1].
Collective
Œuvre de Ali Kichou , Montréal, durant les manifestations d'Algériens
Alger en 1981, en 1987, en 1988[1]. En 2008 [1], Ali Kichou expose avec d'autres artistes peintres comme Abdelkhader Houamel, Brahim Achir, Valerio de Fillipis , Moses Levy, Hadjira Preure, etc., à la salle Baya au Palais de la culture Moufdi Zakaria [3].
Montréal en 1998 et en 2003[1]. En 2011, exposition collective, Ali Kichou fut un des organisateurs de l'exposition, à la Maison de la Culture Côte des Neiges, dont le titre est L’écorché vif, pour honorer la mémoire de l’artiste M'hamed Issiakhem, durant le 3e Printemps culturel nord Africain à Montréal[7],[8].
Boston en 2010[1]. Il expose, à la galerie McCoy de Merrimack College, parmi ses œuvres Dhagui (ici en langue kabyle) et également un portrait original de Taos Amrouche[5].
Montréal en 2019, entre le mois de mai et juin, à la Maison de la Culture Côte des Neiges, il expose pour souligner l'œuvre multiple de l'artiste peintre M’hamed Issiakhem, sous le thème: empruntes et mémoires d’identités multiples[9].
Montréal, une fresque, à Place Canada, lors de manifestation de la diaspora algérienne en 2019, c'est une toile qui représente l’emblème national algérien, les manifestants posent leurs mains peinturées sur la toile[10].
Collection
Ses œuvres se trouvent au Musée d'art de Gibellina en Sicile, dans les musées d'art d'Algérie et de Hongrie[1],[2].
Également le Musée canadien des civilisations possède ses œuvres à Ottawa dont le titre est La vache des orphelins, en 2000[2].
Prix
Il a reçu le prix de la photo Pirugia en 1982, ensuite le prix Lion de Monza durant l'année 1985 en Italie et le prix de la gravure Brissighicca en 1986[1].
Projet visuel
Il a réalisé un documentaire vidéo dont le titre est Ammedah en 2003 à Montréal[1].
Notes et références
Mansour Abrous, Algérie arts plastiques: dictionnaire biographique (1900-2010), Éditions L'Harmattan, , 654p. (ISBN978-2-296-13944-2, lire en ligne), p.163.
Musée canadien des civilisations, «La vache des orphelins», sur museedelhistoire.ca, Musée canadien des civilisations, (consulté le ).
Rachid Alik, «De l'art des échanges L'exposition “Artistes arabes entre Italie et Maghreb” s'ouvre aujourd'hui», Liberté (Algérie), (lire en ligne).
Fayçal Métaoui, «Des passerelles en couleur. Artistes arabes entre l'Italie et le Maghreb au palais de la culture», El Watan, (lire en ligne).
Sammer Ben, «Les arts plastiques algériens à l'honneur aux Etats-Unis», El Watan, (lire en ligne).
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