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André Blanchard est un peintre français né le à Lyon (Rhône), et mort le dans cette même ville.

André Blanchard
Autoportrait, 1838 (musée des beaux-arts de Lyon)
Biographie
Naissance

Lyon
Décès
(à 50 ans)
Lyon
Nationalité
Française
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon
Activité
Peintre
Autres informations
Maîtres

Biographie


André Blanchard est né à Lyon le . Il entre à l'école des beaux-arts de Lyon en 1815 où il suit notamment les cours de Fleury Richard ; en 1819, il obtient le deuxième prix de la première classe de dessin. En 1820, il part à Paris pour suivre les cours du baron Gros. Il reste huit ans dans l'atelier de ce maître. Dès cette époque, il entame une carrière de portraitiste, notamment lors de ses séjours à Lyon[1].

André Blanchard débute au Salon de 1827 où il présente trois portraits. Il demeure à cette époque à Paris au no 18 de la rue Saint-André-des-Arcs dans le quartier Saint-Jacques[Note 1].

Il revient sur Lyon en 1828 et y reste jusqu'en 1831, travaillant à de nombreuses commandes. En 1831, il part faire un long voyage en Italie et, à son retour, présente plusieurs œuvres sortant du cadre unique du portrait dans lequel il s'était tenu jusqu'à présent. De cette époque date un tableau d'Erigone et un de Savonarole[1].

En 1835, cet artiste reçoit la commande de l'archevêque de Lyon d'un tableau destiné à la chapelle du Sacré-Cœur du Lycée Jean-Baptiste de La Salle, pour un retable dessiné par l'architecte Antoine-Marie Chenavard.

En 1836, il obtient la commande d'un tableau sur L'Adoration du Sacré-Cœur destiné à la chapelle du Sacré-Cœur de la cathédrale Saint-Jean édifiée par Paul Chenavard et accompagné de sculptures de Jean-François Legendre-Héral[2],[3].

En 1839, il remplace M. Grobon à l'école des beaux-arts de Lyon dans un cours où il enseigne la théorie des ombres et la construction de la figure humaine. Il mène en parallèle la plus riche période créative de sa carrière. C'est ainsi en 1844 qu'il peint le portrait de sa fille Benoite[4]. En 1842, il a Jean-Baptiste Poncet comme élève[5].

Il tient son cours jusqu'en 1849, date à laquelle une lourde maladie l'oblige à confier son cours à M. Rey. Il décède le [4].


Œuvres


Benoite, 1844, Collection particulière
Benoite, 1844, Collection particulière

Œuvres dans les collections publiques



Autres œuvres



Salons



Notes et références



Notes


  1. Cette rue n'existe plus de nos jours.

Références


  1. Martin-Daussigny 1891, p. 9.
  2. "cathédrales de Rhône-Alpes", cahiers René de Lucinge, 1988, n° sp. 4.
  3. Daniel Ternois, "Les tableaux de la primatiale Saint-Jean", Revue du Lyonnais, 1978, Tome 1, no 3, p. 151.
  4. Martin-Daussigny 1891, p. 10.
  5. Jérôme Montchal, Le juste, le vrai et le grand, Jean-Baptiste Poncet 1827-1901, thèse de doctorat dirigée par Bruno Foucartn Paris IV Sorbonne. 2004.
  6. « L'Adoration du Sacré-Cœur », notice sur la base Palissy.
  7. Bibliographie :
    • Lettre autographe du 18 juin 1836 aux archives diocésaines.
    • Leymarie, in Boitel. II. 1843, p. 190-191.
    • Sachet "La chapelle du Sacré Cœur à Saint-Jean".
    • Bégule, 1880, p. 90.
    • Audin et Vial, 1918, I, p. 91.
  8. Catalogue de vente de la galerie Mazarini, place de la Baleine, décembre 1995.
  9. Martin-Daussigny 1851, p. 428.
  10. Martin-Daussigny 1851, p. 429.
  11. Martin-Daussigny 1851, p. 430.

Annexes



Bibliographie



Articles connexes



Liens externes





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