André Fontaine, dit « Le peintre des étoiles », né le à Saint-Gédéon, et mort le à Québec, est un artiste-peintre et un journaliste de presse. Il créa son propre mouvement dans la peinture : l'« art cosmonitique »[1].
Pour les articles homonymes, voir Fontaine et André Fontaine.
Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées, malgré la présence de sources. En effet, la portée de certaines d'entre elles semble avoir été détournée de leur véritable signification par l'interprétation d’un contributeur.
Le contenu peut paraître crédible au vu des sources présentées, mais il ne faut pas s'y fier, car il ne les reflète pas forcément. Vous pouvez aider en mettant le texte de l'article en accord avec les sources. Voir la page de discussion pour plus de détails.
Né Julien Gagnon à Saint-Gédéon, un petit village situé au Saguenay–Lac-Saint-Jean, une région du Québec, André Fontaine a fait ses études au Lac-Saint-Jean, puis son secondaire au collège militaire Royal Road de Victoria, en Colombie-Britannique[2]. Il obtient des maîtrises en psychologie et dans les beaux-arts, ainsi qu'un doctorat en cosmologie de l'université de Floride. Afin de défrayer ses études, il a peint en compagnie de grands noms tel que Jackson Pollock et Jacque Fresco[2].
Il est le septième d'une famille de dix enfants dont les parents, Ernest Gagnon et Isabelle Lessard, s'étaient mariés en 1906. Dès l'enfance il se passionne pour la peinture et est fasciné par le ciel.
En 1945, André Fontaine épouse en premier mariage, Marie-Paule Tremblay à Alma (Québec). De cette union, naissent deux filles : Hélène, née le , et Pauline, née en 1948. Ils divorcent en 1966.
Artiste peintre, ses œuvres furent primées pour la première fois en 1953 sur le plan international parmi plus de 5 000 travaux exposés.
André Fontaine, développe son « art cosmonitique »[3], réalisé à partir d'un médium, qu'il nomme « Texmos » en 1963.
En 1963, l'Académie américaine des arts et des lettres, lui attribue une médaille ainsi qu'une bourse pour ses créations artistiques et ses recherches, dont la création d'un nouveau médium de peinture. L'année suivante, il obtient la médaille d'or de l'American Architectural association.
Les expositions s'enchaînent et des personnalités américaines et étrangères achètent ses toiles. La composition de ses tableaux donne un effet de trois dimensions. Aux États-Unis, on le connait principalement par son nom de famille « Fontaine », en 1965, une bande-dessinée de Mickey Mouse montre le neveu de Mickey ayant obtenu un autographe du peintre Fontaine. Au Canada, la Galerie L'Art français détient la représentation exclusive de l'artiste en ayant fait l'acquisition de toutes ses œuvres disponibles.
En 1966, la Wowetco, organisation d'œuvres artistiques et culturelles le prend sous contrat.
André Fontaine est également un journaliste pigiste. Correspondant de la presse internationale, il a travaillé comme reporter pour plusieurs agences dont Radio-Canada, Pathé News, The Saturday Evening Post et Movietone International. Il était envoyé à l'étranger pour faire des reportages, en étant présent sur les lieux lors de grands événements politiques mondiaux qui marquèrent l'histoire comme la révolution cubaine depuis les montagnes de la Sierra Maestra, la crise de Panama de , la guerre civile dominicaine, la construction du Mur de Berlin, Noël 1963, l'assassinat de John F. Kennedy à Dallas, la venue du Pape aux nations unies en 1965 [4].
Il a effectué des reportages sur les lancements importants à Cap Kennedy, depuis son ouverture en 1956 et fut le premier journaliste québécois à être correspondant de La Presse à Cap Canaveral.
Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, il est blessé en service actif et libéré en 1947. Il a également fait son service militaire aux États-Unis, garde national licencié Lieutenant-colonel. Il fut ordonné pasteur par l'Église unie en 1964.
En 1965, Serge Brousseau, célèbre critique pour Le Journal de Montréal définissait André Fontaine comme un « peintre cosmique »[5]. Il est dénommé « le peintre des étoiles », en raison de son art cosmique et d'avant-garde.
En 1966, en tant que témoin sur les lieux à Dallas, il voulut divulguer des faits concernant l'assassinat de John F. Kennedy. Ses « révélations » dérangeaient et il fut réduit au silence[6], cela mis fin à sa carrière de journaliste.
Il a vécu plusieurs années aux États-Unis, dans les Antilles et en Amérique latine.
En 1977, Fontaine sort de l'ombre, après des années difficiles pendant lesquelles il s'était « retiré » du monde pour des raisons politiques, selon son livre, il a été emprisonné durant 11 ans au Canada[7].
Il publia un livre coécrit avec Carmen Morin afin de raconter toute sa vérité sur l'assassinat de John F. Kennedy. En 1977, il commença une autre vie bien différente et ouvrit son atelier d'art à Québec. Il venait de faire publier le livre Conspiration, entre l'ombre et la lumière, qui par ses révélations gênantes, fut considéré comme un livre à l'index, par le gouvernement qui offrit une promotion a l'éditeur afin de faire cesser la publication ; il fut retiré du marché en raison de son contenu politique et des documents classifiés par les gouvernements des États-Unis et du Canada qu'il révélait au grand public. Cette année-là, il fit la connaissance d'une jeune artiste, Joan Doyon, qui fut engagée à l'atelier pour y enseigner la peinture à des enfants. Les deux artistes développent une belle complicité de travail, si bien que l'année suivante, en 1978, Fontaine propose le projet d'ouvrir une galerie d'art à Québec sur 56, rue Saint- Pierre. Grâce aux artistes et leur implication, qui offrent des cours pour les jeunes défavorisés, ce fut la première galerie d'art proposant des cours d'art professionnels à recevoir une subvention du gouvernement, qui était dirigé par M. René Lévesque à cette époque. En décembre 1979, André Fontaine se marie pour la deuxième fois et unit sa destiné à celle de Joan Doyon. Ils eurent une fille, Rachel, née en septembre 1980. Homme d'action, il continua à demeurer actif dans divers domaines en plus de la peinture, il est conférencier dans des Congrès scientifiques, chanteur ténor d'opéra donnant des concerts dans des églises, invité dans des émissions de télévision pour parler de son art. Durant les années 1980-1990, il organise des expositions de ses tableaux dans des régions de Québec. Il donne occasionnellement des concerts où il chante du classique, parfois pour des mariages ou pendant des fêtes. Une autre facette de Fontaine, est celle de bienfaiteur du temps des fêtes, qui récupérais les beiges, muffins de restaurant avant la fermeture, afin d'aller les porter dans les centres d’œuvres de charité pour les démunis.
Fontaine est décédé le à la suite d'un infarctus du myocarde à l'hôpital Saint-François d'Assise de Québec.