André Lucas, né le à Lille et mort le , est un artiste peintre plasticien.
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André Lucas est né le à Lille dans le Nord, où son père Auguste était photographe. Les destructions de la Première Guerre mondiale dans le nord-est de la France poussent la famille Lucas à se réfugier à Nantes. Son père est alors employé chez le photographe Pabant où André commence son apprentissage. Adolescent, André Lucas entre à l'école des Beaux Arts de Nantes sur les conseils de son père qui y voyait un « plus » pour la retouche des négatifs photo et en particulier des portraits. Il se révèle être un dessinateur et artiste remarquable[non neutre].
Vers 1925, il crée son propre studio de photographie à Nantes. En 1928, la mort de son père l'oblige, à 22 ans, à reprendre l’affaire avec sa sœur Thérèse. Il fréquente également le conservatoire de musique de Nantes dans la classe d'harmonie de Paul Ladmirault. Il joue de la flûte traversière[1].
En 1940 il épouse Madeleine Proust de La Boissière-du-Doré (Loire-Inférieure). Ensemble, ils ont quatre enfants. Madeleine est la fille adoptive de l’horloger, elle assure la partie photographie de la boutique familiale. En , André Lucas s’installe comme photographe à la Boissière-du-Doré. De 1946 à l’arrêt de son activité en , il photographie tous les habitants des environs.
Parallèlement à son activité de photographe, la musique occupe une grande place dans sa vie, il écrit ce qu'il appelle ses « petits thèmes » et dès qu'un air lui trotte dans la tête, il le transcrit sur papier toutes affaires cessantes. Sa peinture est prolifique tout au long de sa vie. Son art évolue au fil du temps. André Lucas a toujours émis le souhait de voir l’an 2000 et le passage vers le nouveau millénaire, porteur de tous ses espoirs humanistes. Malgré le décès de son épouse, une belle vitalité le portent vers la fin du siècle[Interprétation personnelle ?]. À plus de 90 ans, il laisse de côté la peinture pour évoluer vers des créations 3D faites à base d’isorel perforé, des constructions abstraites, puis des reproductions de cathédrales. André Lucas possédait une personnalité originale tout à fait en décalage avec son environnement et son temps[2].[style à revoir]
Il vivait à son rythme, sans souci des jours, ni des horaires, il vaquait inlassablement à ses œuvres. En , il fête ses 100 ans. C’est après une banale chute qu’il est hospitalisé, situation insupportable pour lui qui refusait radicalement de voir le moindre médecin. Il s’éteint le .[style à revoir]
André Lucas obtient trois premiers prix : en Dessin d'art cours moyen, en Dessin d'art cours supérieur et en Aquarelle[3]. C’est aux Beaux-Arts qu’il se lie d'amitié avec Jean Gorin (néoplasticien, membre du groupe « Cercle et Carré » avec Piet Mondrian) et Louis Ferrand, peintre. Cette grande amitié dura jusqu'à leur mort (J. Gorin en 1981 et L. Ferrand en 1992). L'abondante correspondance reçue par André Lucas de ces deux peintres a été léguée aux archives des Beaux Arts de Nantes[4],[5]. La correspondance d'André Lucas adressé à Jean Gorin est visible aux Archives des Beaux-Arts de Grenoble[6].