Originaire d'Ottawa, Andrée Christensen est une artiste multidisciplinaire: collages, photographies, écriture de romans et de poésie[2]. Auteure de plus de vingt titres, Andrée Christensen collabore à l'écriture de plusieurs ouvrages collectifs en plus de participer à de nombreuses expositions individuelles et collectives[1],[3],[4],[5].
Elle exerce également le métier de professeure de français langue seconde, puis celui de traductrice et réviseure au ministère du Patrimoine canadien. De plus, elle est responsable de la qualité du français du Musée virtuel du Canada[6].
En poésie, elle fait paraître plusieurs titres dont Noces d’ailleurs (Éditions du Vermillon, 1993), Les visions d'Isis: mystères alchimiques en vingt-quatre heures (Éditions du Vermillon, 1997), Racines de neige (Éditions David, 2013), Épines d'encre: trente-trois masques de la rose (Éditions David, Vermillon, 2016) ainsi que Chambres rêvantes: nocturnes (Éditions David, 2020)[7],[8],[9].
En collaboration avec Jacques Flamand, elle publie, toujours en poésie, Lithocronos ou le premier vol de la pierre (Éditions du Vermillon, 1999), Que l’apocalypse soit! Chants nouveaux de la Sibylle (Éditions David, 2000) ainsi que Géologie de l’intime (Éditions du Vermillon, 2009)[10],[11],[12].
Comme romancière, Andrée Christensen publie Depuis toujours, j’entendais la mer: roman-tombeau (Éditions David, 2007), La mémoire de l'aile (Éditions David, 2010) ainsi que L'Isle aux abeilles noires (Éditions David, 2018)[13],[14],[15],[4]. Elle est aussi l'auteure d'un récit qui s'intitule Le livre des sept voiles (Éditions du Nordir, 2001)[16].
Andrée Christenen tente souvent, au travers de ses poèmes symboliques, de réconcilier les contraires et d'apprivoiser la mort. Dans la revue littéraire Nuit Blanche, Metka Zupančič, affirme que ce qui ressort des textes de Christensen «c’est une harmonie toute particulière, faite de contrastes et d’intensités qui se combinent pour produire un vrai plaisir de lecture qui, presque paradoxalement, se fait tout en douceur[1]».
Récompensée d’une trentaine de prix et distinctions, elle reçoit notamment le Prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen (2004, 2007), Prix littéraire Le Droit (2014, 2016), ainsi que le Prix du livre d'Ottawa (1995, 2014, 2017, 2019)[6],[1].
Œuvres
Poésie
Le châtiment d’Orphée, avec des photographies de Jennifer Dickson, Ottawa, Éditions du Vermillon, 1990, 120 p.(ISBN0919925545)
Lèvres d’aube, Suivi de, L’ange au corps, Ottawa, Éditions du Vermillon, 1992, 128 p.(ISBN0-919925-82-0)
Noces d’ailleurs, Ottawa, Éditions du Vermillon, 1993, 92 p.(ISBN1-895873-04-5)
Pavane pour la naissance d'une infante défunte: collage dramatique, Ottawa, Le Nordir, 1993, 150 p.(ISBN2-921365-17-0)
Miroir de la sorcière: triptyque de transformation, Ottawa, Le Nordir, 1996, 1997, 1998, 3 vol (La femme sauvage, Sacra privata, Le livre des ombres)(ISBN2-921365-77-4)
Les visions d'Isis: mystères alchimiques en vingt-quatre heures, avec neuf illustrations de Pavel Skalnik inspirées par le texte, Ottawa, Éditions du Vermillon, 1997, 107 p.(ISBN1-895873-57-6)
Lithocronos ou le premier vol de la pierre, en collaboration avec Jacques Flamand, autour de quinze photographies d'Andrée Christensen, Ottawa, Éditions du Vermillon, 1999, 99 p.(ISBN1-895873-78-9)
Que l’apocalypse soit! Chants nouveaux de la Sibylle, en collaboration avec Jacques Flamand, Ottawa, Éditions David, 2000, 134 p.(ISBN2-922109-36-4)
Cigale d’avant-poème: gestation en quatre actes, avec des illustrations de Christine Palmiéri, Ottawa, Éditions du Vermillon, 2003, 123 p.(ISBN1-894547-67-5)
Géologie de l’intime, en collaboration avec Jacques Flamand, Ottawa, Éditions du Vermillon, 2009, 81 p.(ISBN978-1-897058-92-3)
Racines de neige, avec des œuvres de l'auteure, Ottawa, Éditions David, 2013, 135 p.(ISBN9782895973843)
Épines d'encre: trente-trois masques de la rose, Ottawa, Éditions David, Vermillon, 2016, 160 p.(ISBN9782895975380 et 9781771202336)
Yves Bergeras, «Le calendrier culturel, 3 octobre 2020», Le Droit (Ottawa, ON),
Maurice Raymond, «Pour échapper à la justice des morts de Stefan Psenak (Ottawa, Le Nordir, 1994, 64 p.) / Noces d’ailleurs d’Andrée Christensen (Vanier, Éditions du Vermillon, 1993, 102 p.)», Francophonies d'Amérique, no5, , p.87–89 (ISSN1183-2487 et 1710-1158, DOI10.7202/1004533ar, lire en ligne, consulté le )
Valérie Lessard, «Toutes les roses en elle», Le Droit (Ottawa, ON),
Valérie Lessard, «Les saisons du jardin secret d'Andrée Christensen», Le Droit (Ottawa, ON),
Michel-Francis Lagacé, «Sous le signe de l’image / Lucie Lalonde, Icônes, poèmes, Orléans (Ontario), Éditions David, 1999, 154 p. / Andrée Christensen et Jacques Flamand, Lithochronos (ou Le Premier Vol de la pierre), poèmes autour de 15 photographies d’Andrée Christensen, Ottawa, Vermillon, 1999, 100 p.», Liaison, no106, , p.35–35 (ISSN0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
Louis Bélanger, «Poètes de l’incantation / Andrée Christensen et Jacques Flamand, Que l’Apocalypse soit!, les Éditions David, Orléans, 2000, 140 p. / Patrice Desbiens, Bleu comme un feu, Prise de parole, Sudbury, 2001, 70 p.», Liaison, no114, , p.54–55 (ISSN0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
Mario Cloutier, «Amour impossible: La mémoire de l'aile», La Presse •, , p. ARTS SPECTACLES6 •
André Magny, «Thorvald, le né mort», Le Droit •, , p. A17 •
Valérie Lessard, «Aérien comme la plume de Christensen: Avec La Mémoire de l'aile, l'Ottavienne signe son 2e roman», Le Droit •, , p. A3 •
Laurent Laplante, «Andrée Christensen, Le livre des sept voiles, Le Nordir, 2001, 149 p.», Liaison, no114, , p.41–41 (ISSN0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
«Finalistes du Prix de poésie de l'Alliance française d'Ottawa-Hull», Le Droit •, , p. 38 •
«C'est l'année de la poésie en Ontario français», Le Droit •,
Johanne Melançon, «Le prix Trillium décerné à Andrée Christensen et Jacques Flamand», Liaison, no107, , p.25–26 (ISSN0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
Johanne Melançon, «Le Prix des lecteurs Radio-Canada 2001: une deuxième édition à l’échelle de la province», Liaison, no113, , p.30–31 (ISSN0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
Danièle Vallée, «Prix littéraires d’Ottawa: jean Mohsen Fahmy et Nancy Vickers à l’honneur», Liaison, no119, , p.20–20 (ISSN0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
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