Anna-Eva Bergman, née le à Stockholm (Suède), morte le à Grasse, est une peintre franco-norvégienne de la nouvelle École de Paris.
Naissance | Stockholm |
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Décès |
(à 78 ans) Grasse |
Nationalité | norvégienne française |
Activités | |
Formation | |
Maître |
Axel Revold (en) ![]() |
Lieu de travail | |
Mouvement |
Peinture abstraite |
Influencée par | |
Conjoints |
Hans Hartung (de à ) Hans Hartung (depuis ) ![]() |
Site web |
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Anna-Eva Bergman fréquente l'Académie des arts appliqués en 1926-1927 et les Beaux-arts d'Oslo en 1927-1928 puis poursuit sa formation à Vienne en 1928-1929 et à Paris où elle est au printemps 1929 élève d'André Lhote. Elle se marie en automne à Dresde avec le peintre Hans Hartung et expose à Dresde et à Oslo en 1931. Après avoir séjourné à Minorque de 1933 à 1935, en France et en Italie, elle rentre en Norvège en 1939 où elle cesse de peindre pour raisons de santé durant presque dix ans. Cette même année, elle divorce de Hans Hartung. Elle se consacre alors au journalisme, à l'illustration et à la caricature pour subvenir aux besoins du ménage[1]. Elle étudie la philosophie.
En revenant dix ans plus tard à la peinture, Anna-Eva Bergman présente une nouvelle exposition à Oslo en 1950, s'établit à Paris en 1952 et se remarie avec Hartung en 1957. Elle réalise des gravures, eau-forte, burin, pointe-sèche, exposées à « La Hune », participe régulièrement au Salon de Mai et expose en France, notamment à la Galerie de France, en Norvège et en Italie. En 1964, Anna-Eva Bergman effectue avec Hartung un voyage au long des côtes norvégiennes durant lequel elle réalise plus de mille photographies. À partir de 1970, Hartung et Anna-Eva Bergman vivent à Antibes. La Fondation Hans Hartung et Anna-Eva Bergman y est créée en 1994.
Hans Hartung et Anna-Eva Bergman font partie des peintres réunis pour l'exposition « L'envolée lyrique, Paris 1945-1956 » présentée au Musée du Luxembourg (Sénat), avril- (pour Hartung : Sans titre, 1947; T1948-38, 1949, de la Fondation d'Antibes; T5232, 1952. Pour Anna-Eva Bergman : no 5 1952, Deux formes noires, 1952, de la Fondation d'Antibes) [catalogue : (ISBN 8876246797)].
L’œuvre d'Anna-Eva Bergman après celle du Musée des beaux-arts de Carcassonne de juin à septembre 1988, fait l'objet d'une rétrospective au Domaine de Kerguehénnec en 2017[2].
Jusqu'en 1939, Anna-Eva Bergman, influencée par Munch, peint des paysages et des nus expressionnistes. Recommençant à peindre en 1948, elle s'oriente vers une expression dépouillée autour des formes simplifiées d'arbres, de murs, de rochers ou de barques, de soleils et de lunes. Elle associe à des tons sombres l'intégration du métal, or et argent. Cette évolution la mène à l'abstraction.
« Elle réalise une œuvre où les espaces imaginaires, glacés, visions d'icebergs et de fjords sont transcrits à partir de volumes aux arêtes découpées, avec une palette sombre ou claire, dont elle broie les couleurs, les oxydes (...). Une peinture pure, décantée dont le minimalisme invite à la méditation. »
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[Laquelle ?]