Antoine-Michel Perrache est le fils du sculpteur Michel Perrache (1685-1750), et de Louise Pierre. D'abord élève de son père, il est ensuite admis à l'École académique de Lyon[2].
Il travaille pour le consulat de Lyon et pour l'Aumône générale (Charité). Il est membre de l'Académie de Lyon[3]. En 1756 il entre comme professeur à l'École gratuite de dessin de Lyon.
Sa sœur Jeanne entre en religion et son autre sœur, Marie-Anne Perrache, devient une artiste peintre[4].
Projet de la presqu'île de Perrache
En 1766, il présente un plan pour rediriger le confluent du Rhône et de la Saône vers le sud en reprenant les projets de Jules Hardouin-Mansart de Sagonne et de Guillaume-Marie Delorme.
Devant l'opposition du consulat et de l'épiscopat, il finit par créer une société indépendante, la Compagnie Perrache, en 1771. Ayant obtenu les lettres patentes, il lance les travaux en 1772. Lors de sa mort en 1779, les travaux ont peu avancé. C'est sa sœur Marie-Anne qui reprend le flambeau. Elle revendra la société au comte de Laurencin en 1782. Le tout ne sera achevé qu'en 1839. Le nouveau quartier, gagné sur l'eau, prend alors le nom de «Perrache», ainsi que la gare qui y est bâtie dans les années 1850.
Collections publiques
Sculptures
Monument funéraire de Michel Perrache, 1750-1751, chapelle de l'Annonciade dans la Basilique Saint-Bonaventure de Lyon[5],[6]
Joseph-François Michaud et Louis-Gabriel Michaud, Biographie de tous les hommes morts et vivants ayant marqué, à la fin du XVIIIesiècle et au cours de celui actuel par leurs rangs, leurs emplois, leurs talents, leurs écrits, leurs malheurs, leurs vertus, leurs crimes, etc, vol.33, Michaud, (lire en ligne), p.406.
Nadine Halitim-Dubois, Lyon au cœur des innovations urbaines: le projet d’Antoine-Michel Perrache (1726-1779), dans Privat-Savigny Maria-Anne, Lyon au XVIIIe, un siècle surprenant!, catalogue d’exposition, Paris: Somogy; Lyon: musées Gadagne, 2012, p. 43-47.
Maryannick Lavigne-Louis et Dominique Saint-Pierre (dir.), «Perrache, Antoine-Michel», dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon: 1700-2016, Lyon, éd. ASBLA de Lyon, (ISBN978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p.1002-1004.
Archives
Antoine-Michel Perrache, Réflexions sur l'éducation, et Projet d'un établissement d'éducation relative aux sciences, au commerce et aux arts, 1776, manuscrits, bibliothèque municipale de Lyon[8]
Notes et références
Registres d'Ainay, côte 1GG379, n°197.
Séverine Penlou, Rôle et fonctions de la sculpture religieuse à Lyon de 1850 à 1914, thèse de doctorat d’Histoire, Université Lumière Lyon 2 (En ligne).
Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des académiciens de Lyon: 1700-2016, (ISBN978-2-9559433-0-4 et 2-9559433-0-4, OCLC983829759, lire en ligne)
Émile Bellier de la Chavignerie (1821-1871), Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours: architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 2, Librairie Renouard, Paris, 1882-1885, p.237 (En ligne).
Jean-Baptiste Martin, «Chapitre XII. Saint-Bonaventure; Confalons», dans Histoire des églises et chapelles de Lyon, Lyon, éd. H. Lardanchet, (présentation en ligne), p.424.
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