Antoine Plamondon, natif de L'Ancienne-Lorette, près de Québec, est le fils d'une famille d'agriculteurs. Ses études sont financées par le seigneur Charles-Joseph Brassard Deschenaux.
Il devient l'apprenti du peintre Joseph Légaré, et il procède à la restauration des œuvres de Philippe-Jean-Louis Desjardins.
Avec son cousin, Plamondon quitte le Bas-Canada en 1826 pour se rendre à Paris sur recommandation de Louis-Joseph Desjardins. Il étudie avec Jean-Baptiste Paulin Guérin et revient au Canada après les Trois Glorieuses.
De retour au pays en 1830, il devient portraitiste et copiste en imitant la Transfiguration de Raphaël. Il enseigne aux peintres Théophile Hamel et François Matte qui l'assisteront dans la production, entre 1836 et 1839, du chemin de croix de la basilique Notre-Dame à Montréal, mais qui sera cependant refusé par les sulpiciens de Notre-Dame[2]. Seuls six tableaux de la série existent toujours[3].
Plamondon reçoit une critique favorable dans Le Canadien. Il devient collaborateur au Journal de Québec et au Canadien. Il a pour admirateur le journaliste Joseph-Édouard Cauchon et pour rival Victor Ernette. En 1841, il crée un institut en l'honneur de Nicolas-Marie-Alexandre Vattemare. Ses toiles sont endommagées lors d'un incendie en . Ruiné, il doit vendre plusieurs de ses tableaux.
En 1849, il doit répondre aux critiques de Napoléon Aubin, rédacteur du Fantasque, qui l'accuse d'être trop ambitieux ou trop rigoureux. Il emménage définitivement à Pointe-aux-Trembles (aujourd'hui Neuville) en 1851[4], où il possède une terre de 134 arpents.
Pendant les années 1860, il subit la concurrence de la photographie et reçoit des commandes du Sénat canadien. Il se montre critique envers les œuvres des nouveaux peintres italiens pendant les années 1870. Il écrit aussi dans Le Courrier du Canada. Sa paroisse apprécie ses grands tableaux à laquelle Plamondon fait don.
Il cesse de peindre en 1882[5]. Il meurt en 1895 à Neuville à l'âge de 91 ans.
On retrouve plusieurs de ses œuvres au Pavillon Claire et Marc Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal ainsi qu'au Musée national des beaux-arts du Québec[6].
Représentations historiques, scènes de genre et portraits
Procès du maréchal Bazaine. La salle d'audience du premier conseil de guerre, première séance et lecture du rapport d'accusation, 1874, Musée d'art de Joliette[10]
Étude
La Vigne
Le flûtiste
Madame Louis de Lagrave
Nature morte aux pommes et raisins
Jeune Femme à sa toilette, copie d'une œuvre de Titien
Yves Lacasse, Landry, Kenneth, 1945- et Lever, Yves, 1942-, Dictionnaire de la censure au Québec: littérature et cinéma, Fides, (ISBN2-7621-2636-3 et 978-2-7621-2636-5, OCLC63468049, lire en ligne), p.121-122
Guide: Musée des beaux-arts de Montréal, Montréal, Éd. Musée des beaux-arts de Montréal, , 2eéd. (1reéd. 2003), 342p. (ISBN978-2-89192-312-5), p.191
Musée national des beaux-arts du Québec, Béland, Mario, 1953- et Ouellet, Pierre-Olivier, 1978-, Art ancien du Québec: guide de collection (ISBN978-2-551-26346-2 et 2-551-26346-8, OCLC1088614114, lire en ligne), p.112
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