Première opération de la pierre faite en présence du roi Louis XI par Germain Colot au cimetière Saint-Séverin, janvier 1474, dessin[3],[4].
Natif de Cusset dans l'Allier, Antoine Rivoulon grandit à Paris où ses parents, un couple de cordonniers, ont déménagé en 1816.
Sa formation débute par la lithographie et la sculpture, puis se poursuit par la peinture qu'il étudie dans l’atelier de François-Édouard Picot. Rivoulon peint jusqu’à la fin des années 1840 des compositions à thèmes historiques et religieuses et, à partir de 1837, il reçoit diverses commandes d'État. Lejury lui décerne une médaille de 3eclasse au Salon de peinture de 1846 pour ses Litanies de la Très Sainte Vierge, puis deux rappels en 1857 et 1859 pour des Scènes de la guerre de Crimée.
Personnage éclectique à l'image de son siècle et unanimement reconnu comme un artiste renommé, il se suicide en 1864:
«M. Rivoulon s’est empoisonné avec du laudanum. On ignore le motif réel de sa funeste détermination. Cet artiste d’un talent plus estimable que brillant vivait dans l’aisance; il avait épousé en secondes noces une jeune veuve, Émilie Sisley, sœur aînée du peintre impressionniste, qu’il aimait beaucoup. Il était doué d’un caractère gai et railleur. Il avait une grande confiance en son talent et n’enviait les succès de personne. Tout porte à croire que son suicide n’a eu d’autre cause qu’une atteinte subite d’aliénation mentale.»
—(Nécrologie)[réf.nécessaire]
Œuvres dans les collections publiques
Bataille du pont de Tracktir, 16 août 1855, Salon de 1861, photographie de Pierre-Ambroise Richebourg.
En France
Beaune, musée des beaux-arts: L'Attaque du pont de Traktir, huile sur toile, Salon de 1861[5].
Cusset, église Saint-Saturnin: Saint Michel terrassant le démon, vers 1844.
Limoges, église du Chaptelat: Saint Éloi, 1856, huile sur toile.
Paris, maison de Victor Hugo: Scènes de Notre-Dame de Paris (La Esmeralda chez Madame de Gondelaurier; le procès de la Esmeralda; Claude Frolo dans la chambre de la Esmeralda; le supplicede la Esméralda), 1832, huile sur toile[7]
Phalsbourg, musée historique et Erckmann-Chatrian: La Bataille de l'Alma, 1857, huile sur toile[8].
Salins-les-Bains, musée Max Claudet: Campagne de Crimée, Le Siège de Sébastopol, 1856, huile sur toile[9].
Vannes:
cathédrale Saint-Pierre: Litanies de la Très Sainte Vierge, 1846;
église Saint-Pattern: Christ en croix, 1841.
Villiers-le-Mahieu, église Saint-Martin: Saint Martin, 1840.
Au Royaume-Uni
Londres, British Museum: H. Maindron, vers 1860.
Notes et références
Archives départementales de l'Allier, état-civil numérisé de la commune de Cusset, N 1800-1812, acte de naissance no11 de l'année 1810, vue 340/418 de la numérisation. L'enfant est fils d'Antoine Rivoulon, cordonnier de 26 ans, et Jeanne Devau.
Archives de Paris, état-civil numérisé du 14earrondissement de Paris, registre des décès de l'année 1864, acte no750 du 24 mars (vue 7/13 de la numérisation). L'artiste est mort la veille, à 5 heures du soir, à son domicile situé au no10 du boulevard d'Enfer.
D.L.F., «Rivoulon, au », La petite revue, deuxième trimestre, Paris, Librairie Richelieu, René Pincetourde éditeur, , p.145-146.
J. Auber, « Antoine Rivoulon. Reddition du château neuf de Randon ou La Mort de Du Guesclin », in Trésors secrets des Côtes-d’Armor, mille ans d’art et d’histoire, [catalogue de l'exposition], château de la Roche-Jagu, 1er juillet-, p.188-189.
Thierry Zimmer, « Antoine Rivoulon », in Autour de Delacroix. La peinture religieuse en Bretagne au XIXesiècle, [catalogue de l'exposition], musée de la Cohue-Vannes, -, Vannes, 1993, p.124-125.
Thierry Zimmer, «Antoine Rivoulon», in La légende de saint Martin au XIXesiècle, [catalogue de l'exposition], Paris, musée des Beaux-Arts de Tours, 1997, p.59-60.
Thierry Zimmer, «Antoine Rivoulon», in Les saints combattant les démons. Autour de quelques peintures et sculptures des églises de l’Allier, [catalogue de l'exposition], Conseil général de l’Allier-Moulins, Moulins, 1997, p. 34.
Philippe Gioux, d’après une entrevue avec Thierry Zimmer, «Peinture du XIXesiècle. Antoine Rivoulon, un “Nazaréen” pas comme les autres», La Montagne-Centre-France, , p. 3.
Thierry Zimmer, Antoine Rivoulon (1810-1864): une carrière de peintre au XIXesiècle, [biographie et catalogue raisonné], 2008, 300 p.
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