Auguste Jouve, né le à Cavaillon et mort dans cette même ville le [1] est un photographe, céramiste et peintre français.
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Ne doit pas être confondu avec Claude Auguste Jouve.
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Naissance | Cavaillon |
---|---|
Décès |
(à 82 ans) Cavaillon |
Nom de naissance |
Augustin Cyrille Jouve |
Nationalité |
française |
Activité |
Photographe, céramiste, peintre |
Formation |
École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon |
Lieux de travail |
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Il est le père du peintre et sculpteur animalier Paul Jouve (1878-1973).
Auguste Jouve est le fils d'Auguste Jouve, négociant, et le frère cadet de Michel Jouve. Il s'occupera dans le début de sa vie professionnelle de sériciculture en vendant des œufs de vers à soie, et devient le directeur du Comptoir d'escompte de Cavaillon. Il est élu suppléant au tribunal de commerce d'Avignon en 1902. Il place l'argent familial dans des immeubles de rapport dans les années 1870.
Il expérimente des motifs en barbotine émaillés sur support en lave avec Lefort des Ylouses, donnant naissance à des médaillons colorés[2].
Il crée le musée Jouve et Juif Comtadin à Cavaillon[3], qui comprend une collection d'objets religieux juifs et un mikvé du XIVe siècle classé monument historique. Il fut également président de la Société hippique de Cavaillon, trésorier du Cercle de l'indépendance et membre actif du Cercle de la fraternité.
Il réalise ses photographies à la chambre photographique Bellini. Son ami et voisin le peintre Olivier de Penne fut témoin à son mariage avec Hélène qui mourra en couche, à la naissance de leur deuxième enfants mort né, puis il perdra sa fille âgée de six ans.
Il obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 à Paris.
Il fut un ami de Théo et Vincent Van Gogh.