Bruno Guillermin a d’abord travaillé à Valence, chez un décorateur ami de son frère, puis pendant huit années à Lyon chez un autre décorateur de talent, Bardet. Entre des travaux de décoration – qui expliquent son goût pour les motifs floraux - il pratique l'art de la peinture. Grand travailleur, il traite avec le même bonheur la fleur, le paysage, la nature morte ou le portrait.
Il a travaillé avec le portraitiste François Guiguet. Comme lui, il porte un soin particulier à l’unité de la lumière, celle de «faire en volume», quoique plat[pasclair]. Il peint des paysages, des portraits et des fleurs. Ses tableaux de fleurs ont une parenté avec ceux de Félix Vallotton, dans une lumière froide typique de la manière de ce peintre suisse[Interprétation personnelle?].
Bruno Guillermin a décoré le plafond de la Brasserie Georges à Lyon, ainsi que le dôme et une chapelle de la basilique Notre-Dame de Fourvière, dédiée à l'Immaculée Conception. Il a également décoré le théâtre d'Annecy et, à Valence, la salle municipale des fêtes.
En 1937, Bruno Guillermin a reçu le prix de la Société lyonnaise des beaux-arts, dont le but est de récompenser une des œuvres les plus méritoires du Salon. Il fut membre sociétaire de la Société nationale des beaux-arts de Paris.
Collections publiques
1924-1926 - Lyon, Brasserie Georges: décor de la salle dans le style Art déco, dont le plafond représentant quatre scènes champêtres sur le thème des Moissons, Vendanges, Eau, Bière, avec de grands motifs géométriques et de grands bouquets de roses. Huile sur enduit, 335 × 400 cm. Un autre motif décoratif orne l'arrière-salle qui servait jadis de salle de billard[2].
Lyon, basilique Notre-Dame de Fourvière: panneaux décoratifs pour le dôme et la chapelle
Annecy, théâtre d'Annecy: décor
Valence, hôtel de ville, salle municipale: décor
Salons
Bruno Guillermin a exposé à la Société lyonnaise des beaux-arts entre 1880 et 1933, et à la Société nationale des beaux-arts de Paris autour de 1944[3].
1935: Salon des beaux-arts de Lyon, Paysage de l'Isère, huile sur toile
1937: Salon des beaux-arts de Lyon, il obtient le prix de la Société des beaux-arts de Lyon
1938: Salon des beaux-arts de Lyon, Intérieur, huile sur toile[4]
Bibliographie
«Les Arts», in La Vie lyonnaise, .
Édouard Michel, La Peinture lyonnaise et Eugène Brouillard, 1939
Dictionnaire Bénézit
Hélène de la Selle, Cafés et brasseries de Lyon, Éd. Jeanne Laffitte, Italie Campomorone-Gênes, 1986, p.38-139-146-149-158-160.
Dossiers électroniques de l'Inventaire général du Patrimoine Culturel de Rhône-Alpes[réf.incomplète].
(en) Étienne Grafe et Elisabeth Hardoin Fugier, The Lyon School of flower painters.
Le tableau représente une femme qui tricote, assise dans un fauteuil de rotin. À gauche, sur une table couverte d'une nappe, une nature morte. Le soleil entre par la porte ouverte, ce qui ménage une échappée sur le parc dans lequel se promènent deux jeunes femmes dont l’une s’abrite d’une ombrelle.
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