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Bélasco, pseudonyme de Danièle Zeiler, née Pierrette Danielle Louise Chaillier le à Dijon et morte le à Paris 18e[1], est une artiste peintre française d'après-guerre. Issue du courant de l'abstraction lyrique de l'École de Paris, elle a exercé son art dans le domaine de la mode et de la peinture abstraite, exposant dans une vingtaine de pays.

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Pour les articles homonymes, voir Belasco.

Bélasco
Bélasco dans son atelier.
Biographie
Naissance

Dijon (Côte-d'Or)
Décès
(à 87 ans)
18e arrondissement de Paris
Sépulture
Cimetière parisien de Bagneux
Nom de naissance
Danièle Chaillier
Autres noms
Danièle Zeiler
Nationalité
Française
Formation
École des Beaux-Arts et Académie de la Grande-Chaumière
Activité
Artiste peintre
Autres informations
Mouvement
Abstraction lyrique
Maître
Takashi Suzuki
Site web
Signature
Vue de la sépulture.

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Biographie



Enfance et formation


Née Pierrette Danièle Louise Chaillier en 1927, elle vit avec sa mère, une musicienne et institutrice qui parcourt le monde pour enseigner. Elle fait ses études chez les religieuses. Elle se dirige vers l'apprentissage de l'Art à l’École des Beaux Arts et l'Académie de la Grande-Chaumière[2].


Entrée dans le monde de la mode


La Seconde Guerre mondiale perturbe ses premières démarches artistiques. Par nécessité, elle doit se réorienter vers des activités plus lucratives[réf. souhaitée].

En 1948, elle entre dans le domaine de la mode comme dessinatrice et modèle pour le couturier Marcel Rochas, les créatrices de mode Claude Saint-Cyr et Maggy Rouff et le visagiste Fernand Aubry[3].


Voyages


Les maisons de couture pour lesquelles elle travaille ayant un rayonnement international, Bélasco est amenée à beaucoup voyager[4].

En 1956, elle rencontre au Japon Takashi Suzuki qui lui enseigne sa philosophie et les principes de l'abstraction, qui l’amène à modifier sa pratique artistique en y incluant une dimension spirituelle[5].


Mariage


Au cours de ses voyages, elle fait la connaissance de Roger Zeiler, actif dans le domaine des concours internationaux d'élégance et de beauté, président et organisateur de Miss Europe et membre du jury de Miss Univers.

Ils se marient à Saint-Paul-de-Vence en 1956.


Maturité artistique


Dès lors, Bélasco s'éloigne de la peinture figurative pour se consacrer à l'abstrait où elle oppose souvent le noir et le blanc. « Les grandes compositions graphiques en noir et blanc sont traversées d'une fougue lyrique et comme soulevées d'une mâle énergie, ce qui surprend d'autant plus de la part d'une jeune femme[6]. »

Ses premières expositions attisent la curiosité[6].


Reconnaissance internationale


Bélasco, invitée d'honneur à la galerie Mikimoto, Japon.
Bélasco, invitée d'honneur à la galerie Mikimoto, Japon.

Durant sa carrière, elle participe à près de 200 expositions privées et de groupe dans une vingtaine de pays différents.

« Bélasco expose dans les plus grands salons […]. La plupart des musées du monde ont acquis ses toiles : Musée d'Art Moderne de Tokyo, du Danemark; Copenhague, Turin, New York. […] Il faut un hasard pour vous apprendre qu'elle expose en même temps ce mois-ci à Houston à la Crawford Gallery, à Londres à la Rotunda Gallery, à Milan à la Galleria d'Arte Cortina[7]. »

Son œuvre est souvent qualifiée de cosmique[8],[9] dans le milieu de la peinture abstraite lyrique.


Mort


Bélasco meurt à Paris le à l'âge de 87 ans. Elle est inhumée au cimetière parisien de Bagneux (division 35).


Expositions et salons[10]


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Titres et distinctions



Notes et références


  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. André Parinaud, « Lyrisme fantasmagorique », La Galerie,‎ .
  3. (ja) Sahoko Hata, « Les femmes, le cœur en flamme ! », Best International,‎ .
  4. Shig Fujita, « Bélasco reflète le tempérament français », Asahi Evening News (ja),‎ , p. 6.
  5. Lydia Harambourg, « Bélasco », La Gazette de l'Hôtel Drouot,‎ , p. 32.
  6. Frank Elgar, « Des Idées, des Arts, des Lettres, des Sciences », Carrefour,‎ .
  7. André Parinaud, « Lyrisme fantasmagorique », La Galerie,‎ .
  8. Lydia Harambourg, « Bélasco », La Gazette de l'Hôtel Drouot,‎ , p. 32.
  9. Gérard Xuriguera, « Arts et Gens », Demeures et Châteaux no 85,‎ .
  10. « Depuis 1960, Bélasco est connue en France et dans de nombreux pays étrangers. Ses expositions se situent à Paris, Musée d'Art Moderne, Salon Comparaison, Salon Grands et Jeunes, Terres Latines, Salon d’Automne ; au Havre et à Grenoble, les Maisons de la Culture ; aux U.S.A., Whitehouse Galleries (New-York), Galerie du Jonelle (Palm Spring) ; au Japon, Musée d'Art Moderne Ueno et Salon Nikka-Kaï à Tokyo ; au Danemark, Salon Majud- tillingen et Galerie Kasler à Copenhague ; en Italie, Centre de Recherches Esthétiques de Turin, Salon de l'Art Graphique à Ancone. Au printemps de 1971, ce sera Bruxelles… » Jacques Nielloux.
  11. « Comme dans un rêve », Sud Ouest,‎ .
  12. Claude Tournay, « Un regard sur l'art », Toutes les Nouvelles de Versailles,‎ .
  13. Bibliothèque nationale (France), « Bibliographie officielle », .
  14. « Bélasco : peinture abstraite mais figurative », L’Action Républicaine,‎ .
  15. « Les émotions picturales de Bélasco », Le Parisien Libéré,‎ .
  16. « Pour la japonaise Bélasco, sans enthousiasme, point de création », L'Orient,‎ .

Liens externes




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