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Carlos Laos Braché né le [1] à Chincha Alta (province d'Ica) est un peintre, dessinateur et lithographe péruvien.

Carlos Braché
Naissance
(84 ans)
Chincha Alta (province d'Ica)
Nom de naissance
Carlos Laos Braché
Nationalité
Péruvienne
Activité
Peintre, dessinateur, lithographe, illustrateur
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts du Pérou (es), Lima (peinture), École nationale supérieure des beaux-arts, Paris (lithographie)
Maître
Juan Manuel Ugarte Eléspuru (es)
Mouvement
Post-surréalisme
Distinctions
Prix Maxime Juan, Fondation Taylor (France), médaille Abraham-Valdelomar (Pérou)

Rattaché au mouvement du post-surréalisme, il vit à Paris depuis 1972. Il est également illustrateur de livres pour enfants et signe ses œuvres Braché.


Biographie


L'École nationale supérieure des beaux-arts du Pérou (es) à Lima.
L'École nationale supérieure des beaux-arts du Pérou (es) à Lima.

Carlos Braché est élève de Juan Manuel Ugarte Eléspuru (es) (1911-2004) à l'École nationale supérieure des beaux-arts du Pérou (es) à Lima, de 1962 à 1968[2]. Le maître se souviendra de l'élève qu'il évoquera ainsi en août 1972 : « Carlos Braché était un brillant élève. Il a travaillé dans mon atelier. De lui, j'ai le souvenir d'un tempérament agité, concentré sur son travail et continuellement à la recherche de la perfection »[3].

Au terme de ses études, en 1968, Carlos Braché est nommé professeur de l'école régionale des beaux-arts[4] d'Ica dont il devient directeur en 1970 et 1971. On évalue le nombre de ses expositions au Pérou entre 1964 et 1972 à 45, dont 15 expositions personnelles[5].

Le prix des boursiers du Gouvernement français, qui en 1971 lui est attribué à Lima[2], le fait venir et s'installer en 1972 à Paris[6] où il loge dans un premier temps à la Cité internationale des arts. De 1972 à 1974, il étudie la lithographie à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. La galerie du Haut-Pavé accueille sa première exposition personnelle parisienne en 1973.

En 1975, alors qu'il installe son atelier au 13, rue Vavin, son envoi au Salon de mai est ainsi remarqué par Alain Bosquet : « Une palette chaude et remuante nous livre les étranges images d'un rêve monumental : des êtres, qui sont aussi des objets, couvrent un horizon où forêts et montagnes se fondent selon des lois magiques qui, pour paraître somnambules, n'en réussissent pas moins à s'imposer avec une force toute de séduction et d'inquiétude[5]. »

Carlos Braché revient à plusieurs reprises à Ica, notamment en juillet 2011 où, dans le cadre des événements marquant le 50e anniversaire de la disparition de Sérvulo Gutiérrez (es), le gouvernement régional lui décerne, en même temps qu'au graveur Herbert Dante Calumani Blanco[7], la médaille Abraham-Valdelomar (es) avec titre de grand chevalier[8],[9].

Dans son propre texte Considérations sur mon œuvre, si Carlos Braché énonce que « la couleur a son importance » - tour à tour « rageuse, chaleureuse, capricieuse, froide, triste, joyeuse ou déprimée, […] je cherche toujours la couleur dans mes compositions », il indique comme fondamentaux les deux actes de dessiner et d'imaginer : « La superficie blanche me force à entrer en elle, à la blesser avec mes traits, à esquisser des images pour transmettre une émotion », écrit-il, ajoutant : « Les vécus du passé et du présent que j'ai pu capturer dans mon espace mental, je vais m'y vautrer, cherchant des idées encore floues pour leur donner des formes concrètes[10] ».


Livres illustrés



Expositions personnelles




Expositions collectives



Réception critique



Collections publiques



Uruguay



Pérou



Récompenses et distinctions



Élèves



Références


  1. Contre la date de 1944 proposée par plusieurs sources[Lesquelles ?], les registres municipaux de sa ville natale mentionnent sa date de naissance au .
  2. Dictionnaire Bénézit, tome 2, Gründ, 1999, page 715.
  3. « Carlos Braché fue un brillante alumno, trabajó en mi taller, y de él conservo el recuerdo de un temperamento inquieto concentrado en su trabajo y obstinado en buscar siempre el camino de la superación » − Juan Manuel Ugarte Eléspuru, Braché, Instituto Cultural Peruano Norteamericano, 1972.
  4. Escuela superior de formación artistica pública Sérvulo Guttiérrez.
  5. Alain Bosquet, « Carlos Laos Braché : un cosmos éclos », Galerie Jardin des arts, n°153, décembre 1975.
  6. Asociación nacional de escritores y artistas (ANEA), Ica, Carlos Braché.
  7. 5e Biennale internationale d'art indigène, Quito, Herbert Dante Calumani Blanco.
  8. (es) Joel Muñoz Garcia, « Condecoran a Dante Calumani y a Carlos Laos Braché », La Voz de Ica, 22 juillet 2011.
  9. (es) « Condecoran Carlos Laos Braché y Dante Calumani Blanco », ICArte, Revista cultural de la Región Ica, juillet 2011.
  10. Ying-Teh Chen et Mimi Chang (avant-propos : « Considérations sur mon œuvre » par Carlos Braché), Carlos Laos Braché, Éditions Zheng Ting Zhi, Taïwan, 2018.
  11. Francisco Abril, Braché, Instituto Cultural Peruano Norteamericano, 1967.
  12. Jacques Beaufils, « Au Musée de Tessé : des tourmentations de Carlos Braché aux éclats de lumière d'André Martin », Le Maine libre, 31 janvier 1976.
  13. C.-B. d'H., « Carlos Braché, l'imaginaire construit pièce par pièce », La Voix du Nord, 16 novembre 1986.
  14. Fondation Taylor, Carlos Braché, présentation de l'exposition, 2016
  15. Moon Gallery, La pensée fabuleuse des lignes, couleurs et lumières de Carlos Laos Braché, présentation de l'exposition, 2018.
  16. Nanda Leonardini, El grabado en el Perú republicano - Diccionario histórico, Universidad Nacional Mayor de San Marcos, 2003, page 128.
  17. Cecupe, Trois artistes péruviens, présentation de l'exposition, 2005.
  18. Louis Doucet, Les exposants en 2015 : Carlos Braché, MAC 2000.
  19. Nicole Lamothe, Carlos Laos Braché, dessinateur, Fondation Taylor, novembre 2016.
  20. 5th "Enter into Art" Germany International Installations, Lauréats des prix décernés par le jury, 2019
  21. Francisco Abril, Braché, Instituto Cultural Peruano Norteamericano, Lima, 1967.
  22. Alain Bosquet, Braché - Les machines qui respirent, Éditions Galleria Annunciata, Milan, 1981.
  23. Gaston Diehl, « Carlos Braché », catalogue d'exposition, Fondation Taylor, 2016.
  24. Oscar Paukas, « Algunas disquisiciones frente al arte », Museo virtual, Ica, Pérou
  25. S.C.R.I.B.D., Carlos Braché.
  26. Fondation Taylor, Assemblée générale du 17 juin 2013, Théâtre Saint-Georges, Paris.

Annexes



Bibliographie



Liens externes





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