Son père, le peintre Jean-François Bellay, l'initie à la peinture. Puis Alphonse Paul[2] Bellay est admis dans l'atelier de François-Édouard Picot à l'École des beaux-arts de Paris. Il obtient en 1852 le premier prix de Rome en gravure et part faire un séjour à la villa Médicis à Rome. En Italie, où il demeure assez longtemps, il réalise une série de copies d'œuvres des grands maîtres: Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël qui furent la propriété du ministre Adolphe Thiers avant de rentrer dans les collections du musée du Louvre. Il travaille généralement au burin et ses œuvres sont publiées par Adolphe Goupil; elles sont signées «Ch. Bellay».
Il peint également des portraits et des sujets allégoriques.
En 1873, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[3].
Le peintre Jules-Élie Delaunay a fait un portrait de lui, conservé au musée des beaux-arts d'Angers.
Œuvres dans les collections publiques
Jules-Élie Delaunay 1828-1891 (vers 1891), gravure.Alexandre Dumas père (1878), huile sur toile, Versailles, musée de l'Histoire de France.
Condé-sur-l'Escaut, hôtel de ville: La Charité, huile sur toile
Grenoble, musée de Grenoble: Mendiant à la porte d'une église à Rome, huile sur toile
Nantes, musée des beaux-arts: Portrait de Paul Baudry (vers 1870), eau-forte sur papier;
Paris, Chalcographie du Louvre La Charité, gravure en taille douce sur papier;
Paris, département des Arts graphiques du musée du Louvre:
Bien que surnommé par Henri Beraldi «Charles Bellay», la copie de son registre de naissance indique seulement ces deux prénoms (cf. Archives nationales de France, p.8-9.
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