Charles Théophile Demory naît le à Arras[1],[2]. Il est le fils de Louis Théophile Auguste Demory[1], professeur à l'école académique et communale de dessin et au couvent des Ursulines d'Arras[3], également restaurateur de tableaux, et de Flavie Polixine Euphémie Herbet[2].
Il est élève de son père[4] avant d'arriver à Paris où il épouse Aimée Marie Humez en 1861.
Admis en 1855 à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Cogniet, il se forme cependant principalement par l'étude rigoureuse des maîtres, ce dont témoignent ses copies des tableaux du musée du Louvre[4]. Il expose au Salon de Paris de 1868 à 1884[5],[6].
Paysagiste et portraitiste, il devient ensuite professeur à l'École académique d'Arras[7].
Causes de la décadence de la peinture religieuse, Arras, Imprimerie de Brissy, 1854[9]. On en trouve également le texte intégral dans Congrès scientifique de France - Vingtième session ouverte à Arras le - Tome deuxième, Arras, Topio libraire et Paris, Deroche libraire, 1854, pp.318-333.
Biographie de Dominique Doncre avec appréciation des principaux ouvrages qu'il a produits, Académie des sciences, lettres et arts d'Arras, 1853[10].
Réception critique
«Il est moins à l'aise dans le genre pseudo-historique que dans les toiles qu'il enverra jusqu'en 1884: des intérieurs bretons, des paysages, des scènes normandes de paysans et de pêcheurs. Un art assez grave qui montre chez Demory de la force, de l'accent et le plaisir évident de voir et de peindre. L'artiste laisse aussi quelques toiles d'humeur plus légère et toujours peintes avec soin, sur les à-côtés pittoresques et familiers des manœuvres militaires.»
«Après avoir peint des œuvres dans un genre pseudo-historique comme Garde suisse du pape à la fin du XVIesiècle, il se spécialise rapidement dans la peinture de paysans et pêcheurs de la Normandie maritime comme le montre La récolte du varech.»
Pierre Larousse et Claude Augé, Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, Paris, Larousse, (lire en ligne), p.178.
Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'école française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, vol.1, Renouard, (lire en ligne), p.406.
Emile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des Artistes de l'École Française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à année 1868 inclusivement Architectes, Peintres, Sculpteurs, Graveurs et Lithographes: Ouvrage commence par Emile Bellier de La Chavignerie, continué par Louis Auvray. Supplément, Vve Jules Renouard, (lire en ligne), p.190.
Musée d'Arras, Catalogue des tableaux, bas-reliefs et statues exposés dans les galeries du Musée de la ville d'Arras, Commission des beaux-arts., (lire en ligne), p.30.
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, t.2 (D-K), Paris, E. Gründ, (lire en ligne).
Théodore Véron et Institut universel, Dictionnaire Véron - Mémorial de l'art et des artistes contemporains: organe de l'institut universel (Section des Beaux-Arts): Le Salon de 1879: 5e annuaire, Paris/Poitiers, M. Bazin/Chez l'Auteur, (lire en ligne), p.180.
Gaston-Louis Marchal et Patrick Wintrebert, «Demory (Charles Théophile)», dans Arras et l'art au XIXe siècle, Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas-de-Calais, , 309p. (lire en ligne), p.94
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