Roger Chomeaux, dit Chomo, né le à Berlaimont et mort le à Achères-la-Forêt, est un artiste français.
Chomo
Données clés
Nom de naissance
Roger Chomeaux
Naissance
Berlaimont, Nord France
Décès
(à 92 ans) Achères-la-Forêt, Seine-et-Marne, France
Nationalité
Français
Diplôme
École nationale supérieure des beaux-arts de Paris
Profession
Artiste
Activité principale
Sculpteur
Autres activités
Apiculteur, peintre, poète, cinéaste, architecte
Formation
École des beaux-arts de Valenciennes, école nationale supérieure des beaux-arts de Paris
Compléments
Fondateur du village d'Art Préludien, à Achères-la-Forêt.
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Biographie
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Roger Chomeaux entre à l'école des beaux-arts de Valenciennes, puis à celle de Paris, où il pratique la peinture et la sculpture. Il remporte plusieurs prix avant de trouver un emploi de décorateur dans une maison spécialisée dans la réalisation de tapis, tandis que son épouse vend des laines à domicile. Mais la Seconde Guerre mondiale l'envoie dans un stalag de Pologne.
Au cours de la décennie suivante, il se réfugie dans la forêt de Fontainebleau où sa femme a acheté quelques hectares. Il adopte alors un langage parallèle, phonétique, et signe désormais « Chomo ».
En 1960, sa première exposition se tient à la galerie Jean Camion, rue des Beaux-Arts. Chomo décide alors de quitter définitivement Paris et s'installe seul à Achères-la-Forêt.
Écologiste avant l'heure, gardien d'abeilles, il possèdera jusqu'à vingt ruches; il travaille le bois (ses « bois brûlés »), la pierre, les matières plastiques. Le chemin qui conduit à son domaine, où il travaille à ciel ouvert, est constellé d'écriteaux. On y lit par exemple: «Qèl anprint ora tu lésé sur la tèr pour qe ton Die soi qontan?». Car Chomo développe son écriture phonétique dont la poésie envahit son œuvre. Il baptise son coin de forêt «Village d'Art Préludien».
Délaissant le bronze, la terre cuite et le marbre, Chomo choisit des «matériaux qui respirent». La tôle, le bois, le plastique, le verre ou le béton sont sources de découvertes permanentes. Le sculpteur poursuit ses séries de bois brûlés. Il modèle aussi des grillages qu'il peint ou incruste de plastique fondu et de matériaux divers. Il détourne des jouets d'enfants. Il emploie le béton cellulaire: «Je le sculpte comme on écrit un poème» explique-t-il à ses visiteurs.
Chomo s'attaque à l'architecture et à l'art du vitrail: il construit trois bâtiments de bois, de grillage et de bouteilles, qui lui serviront à abriter ses très nombreuses œuvres. Le premier s'appelle «Sanctuaire des bois brûlés»; le deuxième, «L'Église des Pauvres», est agrémenté d'une rosace spectaculaire réalisée avec des bouteilles de couleur et le dernier, «Le Refuge», recouvert de capots de voitures.
C'est Clara Malraux qui attire l'attention du ministère des Affaires culturelles sur l'artiste. Après s'être essayé à la création musicale de style musique concrète, entre synthétiseur et poésie, le sculpteur devient cinéaste expérimental avec son film Le Débarquement spirituel, en collaboration avec le réalisateur Clovis Prévost et Jean-Pierre Nadau. Il s'y met en scène au milieu de ses œuvres.
Chomo se prononce à de multiples reprises de l'artiste contre la vente de la moindre de ses œuvres.
Chomo meurt en 1999 entouré par ses créations, veillé par sa seconde épouse. Dix ans après sa mort, la Halle Saint Pierre organise sa première grande rétrospective.
Désormais, seuls les bâtiments sont conservés dans la forêt, toutes les autres œuvres transportables étant stockées ailleurs[Où?] (un Christ en croix, image torturée, est par exemple conservé dans l'église de Milly-la-Forêt, près de Fontainebleau) ou vendues.
Expositions
L'ange du dernier cri, Le Grand Baz'art, Gisors, commissaires Laurent Danchin et Aurélien Demaison, du 1er au
Faites un rêve avec Chomo!, Château de Tours, Tours, Commissaires Laurent Danchin et Aymeric Rouillac, du au
Mutants, Outsider Art Fair, Paris, Commissaires Laurent Danchin et Aymeric Rouillac, du 23 au
Faites un rêve avec CHOMO, exposition salle de l'horloge à Brantôme du 10 au
Chomo, sélection de 99 œuvres, orangerie du château de Cheverny, Cheverny, commissaire-priseur Aymeric Rouillac, du 4 au
Les Bâtisseurs de l'imaginaire, L’Espace Saint Jean, Melun, du au
Chomo Le Débarquement spirituel, Halle Saint-Pierre, Paris, du au
Chomo à Milly – Chomo partout – Le grand créateur Chomo, Milly-la-Forêt, commissaire Josette Rispal, du au
Expressions noires de Chomo, galerie Jean Camion, Paris, vernissage le de 21 h à l’aube
Sources
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Bibliographie
(fr) Laurent Danchin, Chomo, Paris, éditions de la Halle Saint-Pierre,
(en) Colin Rhodes, Outsider art: spontaneous alternatives, New York, N.Y, Thames & Hudson, , 224p. (ISBN978-0-500-20334-7)
(en) John Maizels (préf.Roger Cardinal), Raw creation: outsider art and beyond, Londres, Phaidon, (ISBN978-0-7148-4009-3).
Josette Rasle (dir.), Chomo, une sel porte de sorti -le rêve -!!!, bulletin de la société des P.T.T., Paris, 1991
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