Christine Sioui-Wawanoloath, née en 1952 à Wendake, au Québec, est une écrivaine, dramaturge, sculptrice, conteuse, peintre et illustratrice abénakise-wendate.
Née en 1952 d’un père Wendat et d’une mère Abénakise, Christine Sioui-Wawanoloath grandi à Odanak dans une famille d’artisans[1]. Dès 1973, elle étudie la photographie, l’art et l’histoire au Collège Manitou, le premier cégep autochtone du Québec, pour ensuite poursuivre son parcours à Montréal[2],[3]. Elle travaille comme photographe d’imprimerie, technicienne en chambre noire, graphiste et journaliste pour des publications autochtones à Ottawa, Frobisher Bay et Val d’Or[4]. En 1985, elle devient directrice du Centre d'amitié autochtone de Val d'Or. De 1992 à 2002, elle est coordonnatrice du dossier de la non-violence pour Femmes autochtones du Québec. De 2002 à 2008, elle est agente en communication pour Terres en vues, une société de diffusion culturelle autochtone[4]. En 2009, elle fonde une entreprise offrant des services d’animation culturelle et de création d’images, de jeux et de jouets[5].
Artiste multidisciplinaire, ses oeuvres font l’objet de nombreuses expositions individuelles et collectives[5], notamment une fresque lumineuse pour l’entrée de l’exposition De tabac et de foin d’odeur de Guy Sioui Durand[6] et la création d’un monde imaginaire de personnages mi-humains, mi-animaux, dans le cadre d’une mosaïculture à Montréal[7]. Ses travaux en arts visuels se démarquent par des thèmes inspirés des mythologies abénaquises et wendates, ainsi que par un style aux lignes précises et aux couleurs éclatantes[8],[5],[9].
Sioui Wawanoloath fait paraitre plusieurs albums jeunesse, dont L'ours et la femme venus des étoiles, paru chez Cornac en 2009, réédité aux éditions Hannenorak en 2021. Chez Hannenorak sont également parus La lune raconte (2011), Noki (2016) et Tsoutare': sept histoires contemporaines (2019). Elle a également travaillé à compte d’illustratrice pour de nombreux livres et albums jeunesse. Elle est autrice de trois pièces de théâtre, dont deux ont été produites, d’un essai, Dépasser la violence, suivi de La légende des oiseaux qui ne savaient plus voler (Femmes autochtones du Québec, 1995) et de textes en revues dont Liberté, Présence autochtone et Terres en vues[1],[4].
En 2019, son implication auprès de sa communauté, ainsi que sa volonté de faire rayonner les cultures des Premières Nations depuis près de quarante ans, sont soulignés à l’Assemblée nationale par le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel[9].
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