Constantin Ganesco, né le à Bucarest et mort le , est un peintre et sculpteur roumain[1].
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Constantin Ganesco né de Barbe Ganesco, préfet de Bucarest, et d'Anna Isvorano. Il a un frère, Barbe, qui fut sénateur roumain et un demi-frère, Gregory, qui fut conseiller général de Montmorency, journaliste fondateur de La Lanterne et du Nain Jaune.
Barbe Ganesco s'installe avec sa famille en France avant 1870. Constantin et son frère Barbe font leur scolarité au lycée Fontanes (actuel lycée Condorcet). De 1883 à 1892 il étudie à l'Université Libre de Bruxelles, en Belgique. C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec le poète André Fontainas et rencontre le grand peintre James Ensor. Après avoir obtenu un double doctorat en littérature et en droit, Il exerce brièvement la magistrature à Bucarest à partir de 1893. Gustave Cohen le décrit comme "un magistrat d'une indépendance et d'une originalité singulière, plus au courant de toutes les manifestations de la vie artistique et littéraire que des modernes pandectes".
Constantin se lance dans la sculpture à partir de 1896, sans passer par les Beaux-Arts. Il se forme au contact direct des artistes qu'il fréquente, tels que James Ensor et Félix Ziem. Ses lieux de résidence suivront les courants artistiques de l'époque, à Paris, Nice, Bruxelles, Nieuport, et Londres. A Paris, dans le 17ème arrondissement, il reprend l'atelier de Jules Chéret au 41 rue Bayen.
Il rencontre à Nice Charlotte Adrienne Michel (6 novembre 1874, Dieppe - 22 août 1874, Néris-les-Bains) qui deviendra son épouse. Avec elle, il aura 3 enfants : Hélène (5 novembre 1906 - 23 septembre 1991), Marguerite (1908 - 1910) et Alexandre (4 septembre 1910 - 22 février 1979), lui-même artiste peintre. Le décès de la petite Marguerite en 1910 le marquera profondément. Il finit sa vie dans sa résidence de villégiature à Néris-les Bains (au 14 rue Massenet) le 21 février 1951.
Son ami André Fontainas décrit Constantin comme "d'un tempérament torturé, il s'est cherché lui-même et par lui-même, avant de produire (ce qui n'a jamais été son principal souci). Il s'est créé des raisons aussi bien que des moyens de s'exprimer." Fontainas le classe parmi les Symbolistes.
Il existe un contraste saisissant dans l'oeuvre de Constantin; d'une part ses sculptures "torturées" ou caricaturales dénonçant les tares de la société, et de l'autre ses peintures de style fantastique et onirique.