Damien-Paul Gal, également surnommé DPG, est un artiste de street art et plasticien français d'origine bretonne établi à Bruxelles, capitale de la Belgique.
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Naissance | Bretagne, France |
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Nationalité |
français |
Activité |
graffeur, plasticien |
Mouvement |
Art urbain (street art) |
Distinctions |
« Open des artistes 2011 » de Monaco |
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Damien-Paul Gal est né en 1976 en Bretagne[1].
C'est à Rennes que débute sa carrière artistique[1],[2]. Son travail d'artiste commence dès l’âge de 18 ans et s'enrichit de performances scéniques, de vidéos, d'installations ainsi que de rencontres riches et variées, comme par exemple celle de Benjamin Spark[1],[2], un artiste peintre franco-belge né en France en 1969.
Il déclare lui-même : « J'ai choisi de devenir artiste parce que le milieu médical, militaire, l’ingénierie,…ne m’attiraient pas. Je viens d’un milieu assez aisé mais j’ai tout perdu parce que j’ai choisi de me diriger vers l’art. La seule aide précieuse que j’ai, c’est moi et mes relations, que j’ai acquises au fil des ans »[3]
Il s'installe à Bruxelles en 2003[4].
Inspiré à la fois du pop art et du street art, Damien-Paul Gal produit des œuvres qui montrent un véritable concentré de culture urbaine urbain[1],[2],[5],[6].
Cet artiste plasticien vit dans un monde consumériste : « Aujourd'hui, après les grandes fresques colorées, je m'intéresse au consumérisme. Je critique la société de consommation avec différents outils »[4].
Adepte de la récupération et de l'écologie, il réutilise dans ses œuvres les déchets engendrés par la société de consommation, comme des cannettes, des cartons d'emballage ou des sacs plastiques, pour dénoncer la société même qui nous opprime[1],[2],[7],[8],[6],[9],[10],[3].
Il utilise le thermoformage, une technique qui mixe différents matériaux[1],[2],[6],[10]. Une de ses techniques préférées est de poser du plastique thermoformé sur un sac Louis Vuitton, qu'il se procure par divers moyens : « Je fais de l'échange, du troc où j'achète en seconde, voir en tiers, main. Parfois je donne une œuvre en échange d'un sac »[4]. Ce faisant, il estime être un des héritiers du pop art[4].
Son travail tend maintenant vers l'abstraction[1],[2].
Damien-Paul Gal remporte en 2011 la première édition de l'« Open des artistes 2011 » de Monaco, un partenariat entre la galerie d'art l'Entrepôt et Monaco Télécom[8],[11].
Damien-Paul Gal participe à de nombreuses expositions individuelles et collectives, principalement à Bruxelles, mais également à Rennes, Mons, Paris, Angers et Monaco[12].
Lors du Kosmopolite Art Tour 2015 à Louvain-la-Neuve, un festival international d'art urbain (street art) et de graffiti qui s'est tenu du 31 juillet au 7 août 2015 à Louvain-la-Neuve en Belgique, Damien-Paul Gal et le graffeur brésilien Fredone Fone se partagent la décoration du Théâtre Jean Vilar.
D'un côté, Fredone Fone décore le petit escalier de secours accolé à l'entrée principale du Théâtre Jean Vilar, au sud-est du bâtiment[15],[16].
De l'autre côté, Damien-Paul Gal orne de peintures murales la tour en béton qui sert d'escalier de secours au nord du Théâtre Jean Vilar[17]. Ces peintures sont recouvertes de peinture blanche en avril 2019.
La tour d'escalier en « béton brut » est ornée de peintures murales, dont l'élément le plus frappant est le grand portrait de Jean Vilar. Le sommet de la tour est orné sur une de ses faces d'un grand œil.
Damien-Paul Gal a peint plusieurs fois, sur le théâtre Jean Vilar et sur le parapet qui se trouve derrière, le cube en forme de K qui constitue le logo du festival Kosmopolite.
L'artiste utilise une palette de motifs ornementaux comprenant des masques de théâtre, un glaive, de fins triangles de couleur rouge, noire ou bleue, des boules de diverses couleurs, des motifs dorés (boules, triangle pentagone) et même l'œil de la Providence, un œil figuré dans un triangle entouré de rayons de lumière. Il a peint les masques non seulement sur le Théâtre mais également sur le parapet.
L'artiste peint également un motif « 94 » qui ne correspond ni à l'année de sa naissance ni à son département d'origine, mais qui est en fait le logo du modèle de bombe aérosol Montana MTN94[18] très populaire parmi les graffeurs, et en particulier parmi ceux du Kosmopolite Art Tour 2015 à Louvain-la-Neuve, au nombre desquels Kool Koor, Zësar, Tyrsa, Zumi, Daer, Lady Alezia, 2Shy et les collectifs Anyway, Farm Prod et Art Osons, comme le montrent les photos et la vidéo de 2015 que l'on peut encore apercevoir sur le portfolio de photos présenté sur le site Spraymiummagazine[15].
L'artiste signe à plusieurs reprises, soit « Damien-Paul Gal » soit « D P G », et dans les deux cas, sa signature est accompagnée de la silhouette d'un homme en train de fumer.
Au bout du quai de la gare de Louvain-la-Neuve, sous la dalle piétonne qui donne accès à l'entrée nord du centre commercial L'Esplanade, se trouvent plusieurs fresques dont une de Damien-Paul Gal.
Ici, le graffeur représente une étreinte entre une jeune femme au vêtement rouge vif et un jeune homme dont la silhouette est entièrement faite de motifs « Louis Vuitton », un motif qu'il aime détourner dans sa dénonciation de la société de consommation[4], comme on l'a vu plus haut.
L'artiste signe en bas à droite d'une signature déjà rencontrée deux fois sur les murs du théâtre Jean Vilar et, comme il l'avait fait au théâtre Jean Vilar, il imprime le logo du Kosmopolite Art Tour Belgium 2015 et du modèle de bombe aérosol Montana 94[18] très utilisé par les graffeurs du KAT 2015[15].
Sur la place Montesquieu se dresse le Collège Jacques Leclercq, un immeuble construit par les architectes Jean Cosse et Émile Verhaegen entre 1973 et 1975[19],[20] et éminemment représentatif de l'architecture brutaliste, dont les surfaces de béton brut sont propices aux peintures murales.
Dans un petit recoin, au-dessus d'une grille d'égout, se cache une petite fresque de Damien-Paul Gal.
L'artiste y représente un sac, entouré de fins triangles acérés similaires à ceux qu'il utilise en grand nombre au Théâtre Jean Vilar et sur la fresque « Louis Vuitton » du quai de la gare. Il signe de la même façon que sur les œuvres précitées mais, cette fois, sans la silhouette d'un homme en train de fumer.