«Sans nul doute un des meilleurs batteurs du monde, Humair a joué avec tous ceux qui, de Stéphane Grappelli à Eric Dolphy, comptent sur la scène du jazz — ou presque, puisque lui-même a observé qu'il manque à la liste de ses partenaires Sonny Rollins et Miles Davis.»
Parallèlement à son itinéraire de musicien, Daniel Humair poursuit sa vocation de peintre[2]. Définissant lui-même sa peinture comme de l'«abstraction narrative», il a construit une œuvre cohérente, qui manifeste sa passion pour la peinture et sa connaissance de l'histoire de l'art.
Décoration
Étant membre du conseil de l'ordre des Arts et des Lettres[3], il est ex officio commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres[4].
1979: Triple hip trip avec David Friedman(en) au vibraphone
1980: Musique de lumière avec Jean-Christian Michel
1985: Easy to read avec Joachim Kühn et Jean-François Jenny-Clark
1988: From Time To Time Free avec Joachim Kühn et Jean-François Jenny-Clark
1993: Usual confusion avec Joachim Kühn et Jean-François Jenny-Clark
1996: L'Opéra de Quat'sous - Die Dreigroschenoper - The Threepenny Oper avec Joachim Kühn et Jean-François Jenny-Clark
1997: Quatre fois trois, en trio avec JF Jenny-Clark et Dave Liebman, Marc Ducret et Bruno Chevillon, Michel Portal et Joachim Kuhn, George Garzone et Hal Crook (Label Bleu)
1998: Robert Kaddouch en trio, avec Cesarius Alvim et Daniel Humair (K&M éditions)
1987: Grand prix du jazz décerné par la Sacem, prix Charlie Parker de l’Académie du disque et prix In Honorem de l’Académie Charles-Cros pour l’ensemble de sa carrière
1997: Élu «musicien européen de l’année» par l’Académie du jazz
2000: Victoires de la musique pour le trio HUM
Expositions personnelles (sélection)
Depuis sa première exposition personnelle en 1965, à la galerie Discothèque à Bâle, Daniel Humair a eu plus de 150 expositions, notamment à la galerie Daniel Templon à Paris (1969), Craven (1973), Erval (1980, 1983, 1986, 1989, 1992), etc.
Expositions récentes
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Décret n° 57-549 du 2 mai 1957 portant institution de l'ordre des Arts et des lettres, article 8, publié au JO de la RF le 3 mai 1957, p.4568-4569, [lire en ligne].
Bernadette Junillon, Jazz, peinture gestuelle - Quelles relations? - Daniel Humair, Philippe Charpentier, Université de Paris-Sorbonne IV, Musique et sociologie, 2006.
André Clergeat, Philippe Carles et Jean-Louis Comolli, Le Nouveau Dictionnaire du jazz, Paris, Robert Laffont, , 1455p. (ISBN978-2-221-11592-3)
Le Jeu incessant de Daniel Humair, textes de Jacques Bouzerand, Gilles de Montauzon, Michel Bohbot, Catherine Beloeil, Francis Hofstein; 306 p. avec coffret; 25 × 33 cm; CD inclus; anglais/français; éditions Delatour(ISBN978-2-7521-0096-2)
Franck Médioni, À bâtons rompus, entretiens avec Daniel Humair, postface de Francis Marmande, Éditions MF, 2018
Filmographie
En résonance, film de Thierry le Nouvel, documentaire 52 minutes (2014)
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