Dikran Daderian naît en 1929 à Beyrouth dans une famille arménienne et passe son enfance à Zahlé[1] où il fréquente l’école Baleghian[2]. Il fait ses études secondaires à l'Institut Melkonian à Nicosie (Chypre). puis suit pendant deux ans des études de pédagogie[1].
Dikran Daderian rentre ensuite au Liban où il enseigne durant deux ans, jusqu'à sa rencontre avec le peintre Georges Cyr, attaché à la mission culturelle de France à Beyrouth[1] avec qui il organise l’exposition Dessins d’enfants libanais au Centre culturel français[2].
Sur les conseils de Georges Cyr il arrive en 1953 à Paris et s'y installe définitivement. Il fréquente l’atelier de gravure sur bois de l'École nationale supérieure des beaux-arts, l’Académie Ranson, l'Académie de la Grande-Chaumière et l'Académie Goetz, et fait alors la connaissance de nombreux artistes contemporains[1], notamment Tutundjian, Bryen, Le Moal, Vieira da Silva[2].
À partir de 1957, il réalise de nombreuses expositions particulières et il participe à de nombreuses expositions collectives ainsi qu'au Salon Comparaisons, au Salon des réalités nouvelles, au Salon de mai et au Salon des surindépendants.
Après y avoir enseigné l'Académie, il reprend en 1983 l'Académie Goetz qui devient l’Académie Goetz-Daderian[2].
Réception critique
Bertrand Lorquin: «Depuis de nombreuses années, le peintre Dikran Dadérian poursuit une œuvre où l’on retrouve son goût du brocart, des tissus richement ornés qui seraient le point de départ d’une abstraction fondée sur les rapports subtils qui existent entre des rapports de tons comme on l’obtient dans l’art du tissage.»
Expositions particulières
1957: galerie de Beaune, Paris (préface de Henri Goetz.
1958: galerie de Beaune, Paris; galerie Camille Renault, Puteaux.
1959: galerie Camille Renault, Puteaux (préface de Philippe d’Arschot); galerie de Beaune, Paris (préface de Ph. d’Arschot).
1961: Centre culturel Français, Beyrouth (préface de Ph. d’Arschot).
1962: galerie Kerchache, Paris (préface de J.-P. Lang).
Fondation Calouste-Gulbenkian, Lisbonne: Jardin, 1977, huile sur toile.
Illustration
Kjell Askildsen, Les dernières notes de Thomas F. et autres nouvelles, frontispice de Dikran Dadérian, Amiot-Lenganey, 1992.
Notes et références
Anahid Samikyan, «Dikran Daderian, Cinquante ans de création», Achkhar, no472, , p.9 (lire en ligne)
Atelier Dikran Daderian, Paris, Ader-Nordmann, vente du 1er mars 2017, p.3.
Annexes
Bibliographie
Catalogues
Philippe d'Arschot, Daderian, souveraineté de la lumière, Paris, Éd. de Beaune, 1960, 12 p.
Henri Raynal, Que la voix des couleurs, dans Dikran Daderian, Paris, Galerie Camille Renault, 1984; repris dans Dikran Daderian, par Dora Vallier, Paris, 1990, Galerie de Navarre, 1990.
Henri Raynal, «Fidélité de Dadérian», in Dikran Dadérian, Saint-Lô, musée des Beaux-Arts, 1991.
Atelier Dikran Daderian, Paris, Ader-Nordmann, Drouot-Richelieu, vente du 1er mars 2017.
Ouvrages généraux
Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999
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