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Don Eddy, né le 4 novembre 1944 à Long Beach (Californie), est un peintre américain.

Biographie

Diplômé des beaux-arts de l'université d'Hawaï à Honolulu, il s'affirme dans les années 1970 comme l'un des pionniers du photoréalisme au sein de l'hyperréalisme. Photographe de formation, c'est un artiste californien qui a une vie isolée.

Il utilise des techniques photographiques et picturales particulières : le procédé de la mise au point universelle (Universal Focus). Dans ses peintures, la perception de la profondeur est affirmée, il travaille à partir de plusieurs photos (une quarantaine) avec des mises au points et des angles différents de la même vue. Finalement rien n'est dans le flou. Pour réaliser cet exploit qui demande un énorme travail, le peintre utilise l'aérographe et recompose l'image photographique au moyen de milliers de points de couleur donnant un équivalent pointilliste et pictural aux pixels de l'image.

Converti au Bouddhisme, Don Eddy est attentif à tout être, à toutes choses, tous les détails lui sont donc importants. Il qualifie même sa peinture de bouddhiste. Il fait le rapport entre ce que nous savons, ce que nous croyons voir, ce qu'il y a entre la surface de la toile et l'illusionisme de la toile, ce sont là, lui semble-t-il les vrais problèmes. Pour lui le fait de tout dire dans l'art, se rapporte au classicisme.

Dès 1970, il commence une série consacrée aux automobiles (Bumper Section) et se concentre particulièrement sur les effets de brillance de la carrosserie et des chromes dont il isole des fragments dans des plans resserrés.

Il élargit ensuite cette recherche dans une série consacrée aux devantures et aux vitrines de magasins dont les effets de transparence pousse la réflexion (dans tous les sens du terme) à s'interroger aux rapports entre intérieur/extérieur, réel/irréel. Cette fascination pour les reflets trouve son accomplissement dans une spectaculaire série de verres transparents et incolores (Silverware) qui évolue vers des galeries d'objets à la brillante polychromie.

En 1989, la NASA lui commande des tableaux des quatre saisons.

Dans les années 1990, la juxtaposition d'images hyperréalistes crée des chocs de signification et abolissent la pesanteur de l'image. Mais le plus souvent, il peint des paysages et des natures-mortes formant des diptyques et des triptyques en forme de portails ayant de mystérieuses connotations spirituelles ou métaphysiques et dégageant une impression de monumentalité solennelle.

Œuvres

• 1971 : Wrecking Yard 1, collection privée.
• 1972 : Silver Shoes, collection privée.
• 1972-1973 : Peaches, Tomatoes and Watermelons, au Rhode Island School of Design Museum of Art, à Providence (Rhode Island).
• 1973-1974 : New Shoes for H, au Cleveland Museum of Art, à Cleveland (Ohio).
• 1993 : Aqueous Lumina, collection privée.
• 1995 : Krishna's Gate, collection privée.

Expositions permanentes

Ses œuvres sont exposées dans la plupart des grands musées d'art des États-Unis comme le Musée Solomon R. Guggenheim ou le Museum of Modern Art (MOMA) de New York.

Liens externes

• Notices d'autorité :

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  • WorldCat
• (en) Site de Don Eddy
• (en) Don Eddy, the resonance of realism in the art of post war america, de Virginia Anne Bonito

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На других языках

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[de] Don Eddy

Don Eddy (* 4. November 1944 in Long Beach, Kalifornien) ist ein US-amerikanischer Maler, der vor allem durch seine Gemälde aus den 1970er Jahren im hyperrealistischen Stil bekannt ist.

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[en] Don Eddy

Don Eddy (born 1944) is a contemporary representational painter.[1][2] He gained recognition in American art around 1970 amid a group of artists that critics and dealers identified as Photorealists or Hyperrealists, based on their work's high degree of verisimilitude and use of photography as a resource material.[3][4][5][6] Critics such as Donald Kuspit (as well as Eddy himself) have resisted such labels as superficially focused on obvious aspects of his painting while ignoring its specific sociological and conceptual bases, dialectical relationship to abstraction, and metaphysical investigations into perception and being; Kuspit wrote: "Eddy is a kind of an alchemist … [his] art transmutes the profane into the sacred—transcendentalizes the base things of everyday reality so that they seem like sacred mysteries."[7][8][9] Eddy has worked in cycles, which treat various imagery from different formal and conceptual viewpoints, moving from detailed, formal images of automobile sections and storefront window displays in the 1970s to perceptually challenging mash-ups of still lifes and figurative/landscapes scenes in the 1980s to mysterious multi-panel paintings in his latter career.[10][11][7] He lives in New York City with his wife, painter Leigh Behnke.[12][13]

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- [fr] Don Eddy

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