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Edme Quenedey des Riceys, né le , au Ricey-Haut et mort le , à Paris, est un peintre et graveur français.

Edme Quenedey des Riceys
Autoportrait d'Edme Quenedey des Riceys, 1803.
Biographie
Naissance

Les Riceys
Décès
(à 73 ans)
Paris
Nationalité
Française
Activité
Peintre
Parentèle
Joseph Charles Bailly (gendre)
Autres informations
Partenaire
Genre artistique
Portrait

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Biographie


Né d'Étienne Quenedey, un père vigneron et tonnelier, et de Françoise Pissier, aîné d'une famille de huit enfants[1], Edme Quenedey est destiné à la prêtrise. Cependant il va suivre les cours de dessin de Dijon fondée par François Devosge, puis gagne sa vie comme précepteur et restaurateur de tableaux. Il épouse Marie-Madeleine Pella, dont il aura deux filles, Fanchette Henriette Aglaë en 1792 et Adèle Marie Joséphine[2] en 1793[3] (ou le 28 novembre 1789[4] ?) En 1796, il s'installe avec sa famille à Bruxelles et à Anvers, avant de quitter la France pour le Saint-Empire et émigre à Hambourg. De retour à Paris en 1801, il reprend son activité 15, rue des Petits-Champs jusqu'à sa mort, en 1830. Quenedey avait enseigné la miniature et la gravure à ses filles et elles l’aidaient toutes deux à exécuter ses portraits[3]. Sa fille Aglaë sera d’abord son assistante, avant de lui succéder[5].


Œuvre


En 1785, il s’installe à Paris peintre de portrait miniature. Ayant appris l’invention par Chrétien du physionotrace, il le rencontre à Versailles et s’associe avec lui en . Le , Quenedey passe une publicité dans le Journal de Paris pour annoncer son activité au 45 rue des Bons-Enfants. Le portrait grandeur nature, appelé « grand trait » coûte six livres, pour 15 livres, on obtient douze épreuves du portrait réduit et gravé, enfin il en coûte trois livres pour chaque gravure coloriée. Quenedey reçoit les clients et manipule le physionotrace, exécutant les grands traits. Il réduit et parachève les dessins qu'il adresse à Chrétien qui grave les portraits. En , trois cents portraits avait été produit et mille un an plus tard. Le , une rupture intervient entre Quenedey et Chrétien qui vont exercer chacun de leur côté.

Il a réalisé le portrait d’un grand nombre de personnages célèbres de la Révolution, du Consulat, et de l’Empire comme La Fayette, Stendhal (1807), Germaine de Staël, mais aussi des musiciens (Berton, Cherubini, Méhul…), des parlementaires ou des militaires (le général de Lauberdière). Il a aussi dessiné son propre portrait qui a été gravé par Soliman Lieutaud.


Notes


  1. « Registre d'état-civil, Ricey-Haut, 1756-1762, 4E31718 », sur archives-aube.fr (consulté le )
  2. Elle épousa, le 28 novembre 1811 (Archives de Paris, état civil reconstitué, V3E/M 848), Joseph Charles Bailly, ingénieur hydrographe, ancien élève de l’École polytechnique de 1796 à 1800, et mourut à Boulogne, le 13 février 1873, son mari étant mort à Paris depuis le 24 novembre 1844 (26 novembre selon les Archives de Paris, état civil reconstitué, V3E/D 45).
  3. L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, t. 25, Paris, B. Duprat, , 24 cm (lire en ligne), p. 613-616.
  4. « Archives de Paris, état civil reconstitué, V3E/N 1883 », sur archives.paris.fr (consulté le )
  5. Également musicienne, celle-ci avait composé la musique de Chants Russes pour la publication desquels elle avait traité en janvier 1814 avec le compositeur et éditeur de musique Démar. Les Russes ayant déjà envahi le territoire français, à cette époque, Savary trouva la publication de fort mauvais gout et en décida l’interdiction, arguant que « Notre musique avec ces barbares doit n’être que celle des canons et des fusils. » Les Chants Russes ne parurent jamais, même après le retour des Bourbons, mais Aglaé publia, en 1814, les Adieux d’un Chinois et de son amie et Je pense à toi, avec accompagnements de piano et de harpe. Elle est morte, célibataire, le 19 mai 1850 à Paris, rue de Richelieu, n°38. Voir Archives de Paris, état civil reconstitué, V3E/D 1245

Bibliographie



Liens externes



На других языках

[de] Edme Quenedey

Edme Quenedey (* 17. Dezember 1756 in Riceys-le-Haut; † 16. Februar 1830 in Paris) war ein französischer Porträtzeichner.

[en] Edmé Quenedey des Ricets

Edmé Quenedey des Ricets (sometimes Edmé Quenedey) (born Riceys-le-Haut, December 17, 1756 – died Paris, February 16, 1830) was a French painter and engraver, known most especially for his miniatures. One of a family of eight children, he was initially destined for the priesthood, but studied instead at Dijon; he began his career as a restorer of pictures. Upon the invention of the physionotrace by Gilles-Louis Chrétien they cooperated for making portraits. In 1789 he began for himself. With his wife, Marie-Madeleine Pella, he had two children, Adèle and Aglaë; the latter later became an assistant to his father.
- [fr] Edme Quenedey des Riceys


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