Ensemble temporaire, réalisé les 27-, MAC/VAL, Vitry-sur-Seine.Cabine téléphonique modèle 1965, Bienne, 1994.
Eric Hattan va des objets concrets aux espaces. Il interroge les lieux, les architectures et les situations de la vie quotidienne en brisant leur ordonnancement et en contournant avec une joyeuse ironie le prétendu équilibre du monde. La réorganisation de vêtements, de mobilier, socles ou écrans joue dans son œuvre un rôle décisif. Avec un caméscope, Eric Hattan dirige son regard sur les événements de l'espace urbain. Au gré de ses pérégrinations à travers villes et banlieues, il découvre un potentiel de formes plastiques de base, qui complètent et pénètrent ses installations depuis les années 1990. L'étude phénoménologique des processus du quotidien et de leurs mouvements fortuits le conduit, et ce n'est pas un hasard, dans les chantiers de construction. Les zones d'immeubles à construire, en chantier ou peu avant leur démolition, en friche ou no man’s land, montrent des qualités sculpturales involontaires qui poussent l'artiste vers de nouvelles positions et intuitions. Ainsi les projets d'Eric Hattan dans l'espace public, la plupart du temps temporaires, témoignent d'une envie de détourner brusquement les images habituelles.
«Eric Hattan cherche à rendre sensible l’ordinaire, en redonnant une visibilité à des objets qui avaient disparu derrière leur fonctionnalité et la banalité de leur forme»[1].
La carrière artistique d'Eric Hattan s'est déroulée parallèlement à son engagement dans le projet autogéré Filiale, un groupe d'artistes avec lesquels il a réalisé dans les années 1980 et 1990 de nombreuses expositions et performances.
Eric Hattan vit et travaille à Bâle et Paris.
Expositions
Expositions personnelles
Sélection.
2000/2001: Béton liquide, Aargauer Kunsthaus, Aarau / musée d'art moderne et contemporain (MAMCO), Genève
2003: Kennen sie DIE? avec Werner Reiterer, musée d’art de Bâle-Campagne (Kunsthaus Baselland) Muttenz (Bâle-Campagne)
2003: Liquid concrete, Swiss Institute, New York
2004: Musée d’art de Bremerhaven
2005: Échelle, Échec et Réverb, Musée d'art moderne et contemporain, Strasbourg
À la demande de la commune de Confignon dans le canton de Genève, Eric Hattan participe au projet «art&tram» porté par cinq communes traversées par la ligne 14 du tramway. Il modifie en 2014 les mâts de lampadaires au long de la route de Chancy: «tordu, retourné, mutant, réassemblé, chacun d’entre eux devient une sculpture unique et inattendue, parfois à la limite de l’impossible»[1].
Bibliographie
(en + de + fr) Anthony Spira (éditeur) et Lutz Eitel (éditeur), Eric Hattan: Works Werke Œuvres 1979–2015, Berlin, Holzwarth Publications, , 464+40 (ISBN978-3-935567-87-9)
En collaboration avec MK Gallery, Milton Keynes; 1 480 reproductions; textes de Stefanie Bräuer, Patrick Javault, Eva Kuhn, Maja Naef et Ralph Ubl, Anthony Spira, Philip Ursprung; avec une brochure contenant une biographie par Lutz Eitel.
Prix
2016: Prix artistique de la ville de Bâle (Kulturpreis der Stadt Basel).
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