Elle expose des lithographies au Salon de Paris en 1834 et 1835, puis des tableaux de 1842 à 1851.
Biographie
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Les données concernant la naissance d'Estelle-Félicité-Marie de Barescut (ou de Barescut de Vernet[Note 1]) sont contradictoires. Alors qu'elle serait native de Versailles, sans indication de date, selon le Bellier et Auvray, et le Dictionnaire Bénézit à sa suite[2],[3], la Database of Salon Artists, qui compile les données tirées des registres des salons (Archives des musées nationaux, Archives nationales de France), la fait plutôt naître à Paris en 1815[4].
Élève à l'École royale et gratuite de dessin pour les jeunes personnes de Paris dans les années 1820, elle remporte en le 2eprix de dessin de tête[5].
En 1852, au moment où elle participe à l'exposition des produits de l'industrie de Laval, elle est professeure de dessin dans cette ville et réside au 14, rue Renaise[6].
Elle se retire ensuite comme religieuse à Rouen, où elle meurt le .
Œuvre
Portrait d'enfant au cheval de bois, 1843, huile sur toile, localisation inconnue.
Peinture
Envois aux Salons
Portraits en pied des filles de MmeM…, Salon de 1842 (no55)[7].
La Fille du braconnier, Salon de 1848 (no197)[16].
Tête de jeune fille, pastel, Salon de 1848 (no198)[17].
Portrait en pied de MmeLacombe, née Louise Courvoisier[Note 2], Salon de 1850 (no103)[18].
Autres
Portrait d'enfant au cheval de bois, 1843, huile sur toile, 69 × 83 cm, passé aux enchères chez Actéon Senlis (Vincent de Muizon et Dominique Le Coënt), , lot 36[19] et chez Drouot Richelieu à Paris (Marc-Arthur Kohn), , lot 54[20], localisation inconnue.
Portrait de femme, non daté, huile sur toile, 73,2 × 60 cm, Autun, musée Rolin, 985.12.2[21].
Portrait d'homme, non daté, huile sur toile, 73,3 × 60 cm, Autun, musée Rolin, 985.12.3[22].
Sujet militaire, d'après Horace Vernet, non daté, aquarelle, 20 × 39 cm, ancienne collection de François Depeaux[23], localisation inconnue.
La Couronne de bluets (ou bleuets), 1833, d'après Philippon, lithographie imprimée par Delaunois pour Chaillou (pendant du précédent)[25],[26],[28].
L'Anxiété maternelle, Salon de 1834 (no2247)[29], d'après le tableau du même nom d'Aimable Le Bot présenté au Salon de 1833 (no1478)[30], lithographie imprimée par Gihaut frères[31].
Album de six sujets peints par Mme Collin et Franquelin, 1834, album lithographique imprimé par Delaunois pour Morlot; d'après Franquelin: Une Châtelaine infidèle, Une Scène de famille et La Catalanne [sic] à la fontaine; d'après MmeCollin: La Marchande alsacienne, Une scène de bal masqué et La leçon de chant[25]. La Catalane à la fontaine et La Marchande alsacienne ont été présentées au Salon de 1834 (no2246)[32],[33].
Six vues de Paris, album lithographique, Desesserts, 1834: Notre Dame, Colonnade du Louvre, Château des Tuileries, Saint-Germain-l'Auxerrois, Hôtel de ville, Bourse et tribunal de commerce[25].
Église de la Madeleine, d'après Wnartz, imprimé par Delaunois pour Desesserts, 1834[34]
L'Anxiété maternelle, Salon de 1834, lithographie couleur d'après Aimable Le Bot.
Église de la Madeleine, 1834, lithographie d'après Wnartz.
La Veuve et le scellé, Salon de 1835, lithographie d'après Jean-Augustin Franquelin.
Notes et références
Notes
Patronyme utilisé par l'artiste lors de sa participation à l'exposition des produits de l'industrie de Laval en 1852.
Native de Besançon, amie de Charles Fourier et sœur de Jean Joseph Antoine de Courvoisier, garde des sceaux (1829-1830) sous Charles X, elle publia en 1839 une brochure dans laquelle elle critiquait sévérement L'Uscoque de George Sand du point de vue moral: À George Sand, sur un roman intitulé L'Uscoque[lire en ligne]
Références
Archives départementales de Seine-Maritime, État civil, Rouen, décès, 3 E 999 vue 26/86, acte de décès à Rouen du d'Estelle Barescut, avec lieu et date de naissance.
Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, «Barescut (Estelle-Félicité-Marie, demoiselle de)», dans Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, t.1, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p.44.
Emmanuel Bénézit, «Barescut (Estelle-Félicité-Marie de)», dans Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.1: A-C, Paris, Gründ, (lire en ligne), p.365.
«[Distribution des prix de l'École royale et gratuite de dessin pour les jeunes personnes]», Gazette nationale ou Le Moniteur universel, , p.1633 (3) (lire en ligne).
«Compte-rendu de l'exposition ouverte à Laval, le et rapports des diverses sections du jury», Bulletin de la Société de l'industrie de la Mayenne: agriculture, manufactures, sciences et arts,, vol.1, no5, , p.364 (lire en ligne).
Notice no01610002212, base Joconde, ministère français de la Culture, consulté le .
Notice no01610002213, base Joconde, ministère français de la Culture, consulté le .
Josse Bernheim-Jeune (expert) et F. Lair-Dubreuil (commissaire-priseur), Catalogue des tableaux modernes, aquarelles, pastels, dessins […] composant la collection Depeaux (catalogue de vente), Paris, (lire en ligne), p.57 no 92.
Jean Laran, Inventaire du fonds français après 1800: Bibliothèque nationale de France, département des estampes, vol.1: Abbéma - Beaumont, Paris, Bibliothèque nationale de France, (lire en ligne), p.318.
Bibliographie de la France, ou Journal général de l'imprimerie et de la librairie, vol.22, Paris, (lire en ligne), p.471, no 446.
Maison Chaillou, Catalogue des planches gravées, pierres lithographiques dessinées, gravures, lithographies… qui composaient le fonds et l'assortiment de la maison Chaillou, dont la vente aux enchères se fera… le 2 avril 1838 et jours suivants…, Paris, imp. des Poussielgue, (lire en ligne), p.14 (no 111). La lithographie est intitulée Les Petits Pêcheurs de Dunkerque et est attribuée à mademoiselle B***.
Maison Chaillou, Catalogue des planches gravées, pierres lithographiques dessinées, gravures, lithographies... qui composaient le fonds et l'assortiment de la maison Chaillou, dont la vente aux enchères se fera... le 2 avril 1838 et jours suivants…, Paris, imp. des Poussielgue, (lire en ligne), p.14 (no 111). La lithographie est attribuée à mademoiselle B***.
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