Élève de l'Académie San Fernando de Madrid, Eugenio Lucas admirait particulièrement l'art de Diego Velázquez, Esteban Murillo et Francisco Goya. S'il doit son surnom au premier, c'est le dernier de ces grands peintres qui joua le rôle le plus important dans l'œuvre de Lucas. Il était en effet un des plus talentueux suiveurs (avec Leonardo Alenza) de Goya, dont il possédait parfaitement la touche rapide et les empâtements, et dont il partageait également la fascination pour les aspects les plus sombres et les plus archaïques de la civilisation ibérique, comme l'Inquisition, le banditisme ou la tauromachie. Plusieurs œuvres de Lucas ont d'ailleurs été attribuées à Goya.
Ses voyages, au Maroc notamment, influencèrent ses paysages et ses tableaux orientalistes.
En 1851, il fut nommé peintre de la chambre du roi et chevalier de l'ordre de Charles III. En 1855, il exposa certaines de ses œuvres à l'Exposition universelle de Paris.
Son fils, Eugenio Lucas y Villaamil (1858-1918), se consacra également à l'art pictural.
Œuvre
Corrida de toros en un pueblo, Buenos Aires, musée national des Beaux-Arts.Revolución (1862), Madrid, musée du Prado.Le , musée des beaux-arts de Budapest.
Vue d'un estuaire avec des pêcheurs et un château imaginaire (1848), huile sur laiton, 51 × 65 cm, Castres, musée Goya[1]
Chasseur (vers 1850), huile sur toile, 216 × 153 cm, musée du Prado[2]
La Tienta, ou le picador sur le champ (vers 1850), huile sur toile, 48 × 66 cm, Fondation Lázaro Galdiano, Madrid[3]
Allégorie de l'automne ou de la cascade (1850-1855), huile sur toile, 66 × 47 cm, Fondation Lázaro Galdiano, Madrid[4]
Majas et moines dans une gargote (1850-1870), huile sur toile, 37 × 46 cm[5]
Le Sermon: Vous êtes condamnés! (1850-1870), huile sur étain, 36 × 51 cm, Fondation Lázaro Galdiano, Madrid[6]
Scène de l'Inquisition, 1851, Paris, musée du Louvre
L'Arène divisée, 1853, Musée national des beaux-arts de Cuba
Une tour en ruine (1853), huile sur toile, 40 × 31 cm, Fondation Lázaro Galdiano, Madrid[7]
La Pique (Suerte de varas) (vers 1855), huile sur toile, 56 × 77 cm, musée du Prado[8]
L'Extrême onction (1855-1859), huile sur toile, 73 × 106 cm, Castres, musée Goya[9]
Autoportrait, vers 1855-1860, Fondation Lázaro Galdiano, Madrid[10]
Les Croisés devant Jérusalem (1855-1870), huile sur toile, 51 × 66 cm, Fondation Lázaro Galdiano, Madrid[11]
La Diligence sous l'orage (1856), huile sur toile, 49 × 63 cm, Castres, musée Goya[12]
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