Jean-Pierre Allard, dit Eugène Allard, né à Lyon le et mort à Rome le est un peintre français.
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Eugène Allard naît à Lyon le . Il est élève de Louis Janmot à l'École des beaux-arts de Lyon en 1850 puis rejoint les Beaux-Arts de Paris où il est élève d'Hippolyte Flandrin[1]. Il travaille avec Flandrin aux fresques de Saint-Vincent-de-Paul à Paris[1]. De 1851 à 1861, il expose des portraits et tableaux religieux aux Salons de Lyon et de Paris[1].
Au début de l'hiver 1863, Allard s'installe à Rome avec sa mère, son épouse et ses quatre enfants pour étudier les grands maîtres de la peinture[2],[3]. Le , il est assassiné dans son atelier par un de ses modèles — ou le fils d'un de ses modèles[4] — qui lui porte 16 coups de marteau à la tête[1],[3].
Vers 1875-1876, la veuve d'Eugène Allard commande à Jean-Joseph Carriès un buste à la mémoire de son mari[5]. Carriès livre le buste demandé, puis réalise de sa propre initiative une seconde œuvre intitulée Eugène Allard voilé ou Le Dernier sommeil (vers 1877, Paris, Petit Palais[4]) représentant le masque mortuaire d'Eugène Allard recouvert d'un linceul, une terre cuite qu'il offre à la veuve du peintre[5].