Eugénie du Colombier ou Eugénie Chosson du Colombier (1806-1888), baronne de Franclieu, est une artiste peintre française.
Pour les articles homonymes, voir Colombier.
Cet article est une ébauche concernant une peintre française.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité | |
Maîtres |
Benjamin Rolland, Joseph Hornung (d) ![]() |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Issue d'une famille de l'aristocratie parlementaire dauphinoise du côté de son père, fille de César Chosson du Colombier et de Aimée de Corbeau, Eugénie Chosson du Colombier naît le [1].
En 1834, elle se marie avec le baron Anselme Pasquier de Franclieu, et en 1842, elle s'installe à Saint-Geoire-en-Valdaine avec son époux. Deux ans plus tard, Eugénie Chosson du Colombier reçoit le legs des terres et du domaine de Longpra.
Élève à Grenoble du peintre Benjamin Rolland (1777-1855) pendant une dizaine d'années, puis en Suisse de Joseph Hornung (de)[2] (1792-1870), l'artiste excelle dans le rendu du drapé, dans le portrait et dans les sujets religieux. Elle réalise des nombreux portraits des membres de sa famille et de son cercle amical, conservés par les descendants[3]. Cependant, sa position sociale ne lui permet pas d'envisager une carrière artistique[2]. Des tableaux sont conservés au château de Longpra[4].
Du Colombier, célèbre à son époque, est considérée comme l'un des meilleurs peintres dauphinois du XIXe siècle[5],[4].
Elle meurt le à Saint-Geoire-en-Valdaine.
Elle était l'arrière-arrière-grand-mère de la journaliste Béatrice Pasquier de Franclieu.
De son œuvre, dispersée, restent quelques paysages, des carnets de dessins et des portraits. Des poteries sont exposées en 2002 au prieuré de Chirens sous son nom mais on sait maintenant qu'elles ont été exécutées par sa fille[6]. En 2003, elle est valorisée parmi les Femmes peintres en Dauphiné de l'exposition temporaire au musée Mainssieux[5],[4].
En 1833, elle peint le portrait de son maître Benjamin Rolland, alors à l'apogée de sa carrière (musée de Grenoble)[7].
Le musée de Grenoble conserve quelques tableaux, comme La Malaria, réalisé d'après une œuvre d'Ernest Hébert[8], ou encore le Portrait de Charles Planelli de Lavalette, huile sur toile de 1832[9].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.