Fanny Rozet née Stéphanie Amélie Mismaque le à Paris, dans le 17e arrondissement[1], et morte le à Versailles est une sculptrice française.
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Fanny Rozet est née Stéphanie Amélie Mismaque au 6, rue de la Michodière à Paris en 1881, fille de Diane Marie Mismaque, dite Maria Mismaque. Son père, le sculpteur René Rozet, la reconnaît lors de son mariage avec Maria Mismaque en 1895[2]. Les parents reconnaissent à cette occasion deux autres enfants nés de leur union avant mariage : Max Mismaque (né en 1882) qui portera le nom de Max Rozet et deviendra artiste peintre[3], et Carmen Lelia Mismaque (puis Rozet) (1884-1962) qui suivra la même voie artistique[4].
Fanny Rozet devient membre de l'Union des femmes peintres et sculpteurs. L'association demande alors l'accès des femmes à l'École des beaux-arts de Paris, réservée uniquement aux artistes masculins. En 1896, elle est la première femme sculpteur à être acceptée à l'École. Elle y devient élève du sculpteur Laurent Marqueste[5]. Celui-ci sera un de ses témoins lors du mariage de Fanny en 1916 avec Albert Philippe[6]. Son concours à l'attribution du prix de Rome en 1905 en tant que femme ne va pas au-delà d'un « examen préparatoire[7] ».
À partir de 1904, l'artiste expose au Salon des artistes français à Paris. Cette même année, elle reçoit une mention honorable. En 1924, elle reçoit une médaille de bronze, en 1923 une autre mention honorable et en 1926, une médaille d'argent pour les arts appliqués. Rozet était membre de la Société des artistes français[5].
Fanny Rozet a travaillé avec des matériaux tels que le bronze, l'ivoire, la terre cuite, la céramique, le plâtre et le bois. Ses œuvres, dont des sculptures, des objets décoratifs et des lampes de style Art déco ont été éditées et commercialisées par les éditeurs d'art Arthur Goldscheider, Susse Frères, Eyffinger et Marquet, Edmond Etling et Les Neveux de Jules Lehmann[5].