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Fausto Olivares Palacios, peintre andalou né à Jaén en [1], a étudié les Beaux-Arts à Madrid. Il a voyagé à Paris et d'autres villes d'Europe avant de retourner à Jaén en 1966, où il est nommé professeur de dessin et peinture à l'école des Arts et Métiers (aujourd'hui École d'Art José Nogué), et dont il occupa la charge de directeur.

Fausto Olivares
Le peintre Fausto Olivares Palacios.
Naissance

Jaén
Décès

Jaén
Nationalité
Espagnole
Activité
Peintre
Mouvement
Néo-expressionnisme
Site web

Il laisse en 1981 son activité d'enseignement pour poursuivre une carrière artistique qui l'amène à exposer dans de nombreuses villes d'Espagne et d'Europe.

Il meurt dans sa ville natale en [2].


Biographie



Premières années


Fausto Olivares Cózar et Sérvula Palacios Cózar vivent dans le quartier de la Magdalena, à Jaén, à la fin de la Guerre civile espagnole. Ils perdent leur première fille, Flor, d'à peine quelques mois. Puis naissent Fausto (1940), José, Francisco, Ceferino, Maribel, Domingo Jesús, Pedro et Maria Florencia. Malgré les difficultés propres à cette période d'après-guerre franquiste, la famille tente de donner à chaque enfant une éducation convenable.

Dès son enfance, Fausto montre de claires prédispositions artistiques, et concrétise ses aptitudes en apprenant de la main de D. Enrique Barrios, et plus tard en compagnie de Francisco Cerezo Moreno. Pendant ses années d'adolescence, il alterne les heures de travail à l'entreprise auprès de son père et ses frères avec les cours de dessin et peinture. En même temps il réalise quelques œuvres qui lui permettent d'atteindre déjà une petite notoriété dans la ville.

Il prépare le concours d'entrée à l'Escuela Superior de Bellas Artes de San Fernando de Madrid, auprès de Don Pablo Martín del Castillo, et à 18 ans il part pour la capitale espagnole. À l'école des Beaux-Arts il a pour compagnons Dario Villalba, Ángel Estrada, Isidro López Murias. Son ami Luis Santiago, musicien, lui permet de faire la connaissance d'artistes de flamenco comme Pepe el de la Matrona, Lola Flores, Antonio Mairena... Le flamenco marquera par la suite un important aspect dans la vie et l'œuvre du peintre. Il profite des périodes de vacances estivales por voyager en Espagne (León, Galice), France (vendanges) et en Europe (Belgique, Pays-Bas, Allemagne). Et pendant les dernières années d'études pour faire son service militaire dans les Iles Canaries.

Pendant tous ses déplacements, il réalise des croquis, des peintures et organise même une exposition pendant son service militaire.


Retour à Jaén


Une fois ses études terminées, il voyage à nouveau en France, et surtout à Paris, où résident et travaillent trois de ses frères. Il y connaît sa future épouse Françoise Gérardin. Il a comme ami Alfredo Vila Monasterio, auprès de qui il découvre certaines modalités de l'art abstrait. Après un nouveau voyage en Europe, il retourne à Jaén pour s'y installer de manière presque définitive, d'abord comme professeur de modelage, puis comme professeur de dessin et peinture à l'École des Arts et Métiers.

Il essaye de concilier ses passions : peinture, photographie, flamenco et voyages. Il fait de fréquents déplacements en France, expose en Angleterre, en même temps qu'il approfondit son expression jonda par des expéditions dans toute l'Andalousie. Avec Antonio Povedano Bermúdez et d'autres, il prend part à une exposition monographique : El Flamenco en el Arte Actual, qui sillonne le pays pendant des années.

Il est nommé directeur de l'école des Arts et Métiers (1978), charge dont il s'acquittera pendant quatre ans, avant de demander la mise en disponibilité pour pouvoir se dédier entièrement à la peinture.


Nouveaux voyages


À partir de 1983 il déplace son atelier sur les côtes de Malaga, où sa peinture prend de nouvelles lumières, puis dans les Vosges pour des raisons familiales[3]. Ces déplacements l'amènent à multiplier les expositions individuelles en Andalousie et dans le nord de la France : musées et galeries s'intéressent au style de ce peintre andalou[4], dont l'expressivité profonde contraste avec la réserve traditionnelle des régions nordiques.

La maladie le surprend en plein travail d'illustrations pour un livre de poèmes de Ramón Porras, Arco del Consuelo, et après la Semaine Sainte de 1995, Fausto décède à son domicile de Jaén la nuit du .

Il existe un Atelier-Musée Fausto Olivares à Hurbache en France[5].

En 2011, à l'occasion des soixante-dix ans de la naissance de son mari, Françoise Gérardin publie une œuvre en français : Évocations, mon mari, Fausto Olivares, peintre[6].


Œuvre


Le style de Fausto Olivares, à partir du moment où il accède à son autonomie propre, fait partie du mouvement connu en Europe comme « néo-expressionnisme figuratif »[7].

La plus grande partie de son travail est réalisé à l'huile sur toile ou sur bois. Il a aussi exécuté une grande quantité de dessins à la plume, au charbon, au crayon, parmi lesquels se détachent ses portraits d'artistes, qui « naissaient du crayon de Fausto, avant tout, pour servir de témoignage et relique d'une soirée d'enthousiasme flamenco »[8].


Analyse


Manuel Kayser Zapata illustre de la manière suivante la trajectoire de Fausto : « Son évolution esthétique a été très cohérente. Au début de sa singulière nécessité créative il s'est laissé imprégner par les mouvements d'avant-garde qui luttaient pour s'imposer lors de multiples expositions proposées à Madrid du temps de sa formation. Fausto se sentait enfant de son temps, et en tant que tel il était conscient de sa responsabilité. Plus tard son esthétique répondra exclusivement à ses propres besoins internes de communication. »[9].


Fausto Olivares et le Flamenco


Ramón Porras écrit : « La dénomination « expressionnisme flamenco » peut porter à confusion : il ne s'agit pas d'un art qui reflète la littéralité des ambiances, des personnages ou des anecdotes du monde flamenco, mais d'un art profondément flamenco en soi. Pour le dire d'une autre manière, Fausto ne peint pas la soleá, mais sa peinture chante par soleá. »[10]


Chronologie


Cette chronologie reprend les dates de la vie et de l'œuvre de Fausto Olivares.


1940-1955



1995-2011



Musées et Collections



Hommages



Références


  1. (es) « Red Digital de Colecciones de Museos de España - Museos », sur ceres.mcu.es (consulté le )
  2. (es) « Inicio - Diario JAEN », sur www.diariojaen.es (consulté le )
  3. « Les rencontres de Vianney Huguenot : Hurbache », sur France Bleu (consulté le )
  4. « Fausto Olivares | Centre Pompidou », sur www.centrepompidou.fr (consulté le )
  5. « La Société des Amis de Fausto Olivares fête ses 20 ans », sur www.vosgesmatin.fr (consulté le )
  6. « EVOCATIONS Mon mari Fausto Olivares, Peintre », sur evocations.fr (consulté le )
  7. (es) « Fausto Olivares », sur www.diariojaen.es (consulté le )
  8. Manuel Urbano : "Estos retratos de flamenco nacían del lápiz de Fausto, ante todo, para ser testimonio y reliquia de una noche de entusiasmo flamenco" Revista Candil, no 105. Jaén.
  9. Manuel Kayser Zapata Fausto Olivares : Proyecto para el estudio de una década, exposición Cajasur, Córdoba 1999 : Su evolución estética fue muy coherente. Al comienzo de su singular necesidad creativa se dejó empapar por los movimientos de vanguardia que luchaban por imponerse a través de múltiples exposiciones realizadas en Madrid durante su formación. Fausto se sentía hijo de su tiempo, y como tal era consciente de su responsabilidad. Posteriormente su estética respondería exclusivamente a sus necesidades internas de comunicación.
  10. Ramon Porras, Aproximación al expresionismo jondo de Fausto Olivares, 2003, Catálogo de la exposición La Color de lo Jondo, Talence, Francia, 2003 : La denominación expresionismo jondo puede prestarse a equívocos que prefiero anticipadamente aclarar. No se tata de un arte que refleja la litelaridad de ámbitos, personales o episodios flamencos, sino que tal arte es en sí mismo jondo. Dicho de otra forma, Fausto Olivares no pinta la soleá, sino que pinta por soleá.
  11. « Centre d'art contemporain Raymond Farbos - Mon t-de-Marsan - Journées du Patrimoine 2018 », sur www.journees-du-patrimoine.com (consulté le )
  12. (es) « Marta Salvador Mancho / Artelista.com », sur Artelista (consulté le ).
  13. (es) ANTONIO ORDÓÑEZ, « Cuatro exposiciones amplifican la Bienal de Fotografía de Jaén » , sur ideal.es, (consulté le ).
  14. (es) « Calle del Pintor Fausto Olivares - Callejero de Jaén - Callejero.net », sur jaen.callejero.net (consulté le )

Voir aussi



Bibliographie



Liens externes



На других языках


[en] Fausto Olivares

Fausto Olivares Palacios (1940–1995) was an Andalusian painter born in Jaén.[1] He studied Fine Arts in Madrid. He traveled to Paris and other cities in Europe before returning to Jaén in 1966, where he taught drawing and painting at the School of Arts and Crafts (now School of Art Joseph Nogué), where he served later as director.

[es] Fausto Olivares

Fausto Olivares Palacios, pintor español nacido en Jaén en noviembre de 1940, estudia Bellas Artes en Madrid. Viaja a París y otras ciudades de Europa antes de volver a Jaén en 1966, donde es profesor de dibujo y pintura en la Escuela de Artes y Oficios (hoy escuela de Arte José Nogué), de la que ocupará el cargo de director.
- [fr] Fausto Olivares



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