François-Maurice Lard, dit aussi Maurice Lard, est un artiste peintre et pastelliste français, né à Paris le où il est mort le , spécialisé dans le portrait et le nu féminin.
Pour les articles homonymes, voir Lard (homonymie).
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités |
Maître | |
---|---|
Genre artistique |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Né à Paris, François-Maurice Lard entre à l'École des beaux-arts en 1882, et reçoit l'enseignement des peintres Gustave Boulanger et Ernest Hébert[1].
L'un de ses premiers travaux remarqués est un portrait dessiné du cardinal Gervais de Clinchamp publié en 1884 dans l'essai de Joseph Noulens, Maison de Clinchamp. Histoire généalogique[2].
En , il est en Algérie, effectuant un voyage d'étude qui va durer une année : c'est ce que rapporte le quotidien Le Patriote algérien, mentionnant son excellence et son tableau intitulé Coquelicots[3].
En , il entame une série de portraits de personnalités appartenant à la haute bourgeoisie et se fait remarquer en une du quotidien Le Gaulois.
Il est membre de la Société des artistes français et expose à partir de 1891 au Salon des Champs-Élysées : il envoie cette année-là Contemplation, un tableau représentant un enfant endormi sur les genoux de sa mère. En 1892, il propose Réveil du jour, un portrait de femme.
Il rejoint la Société nationale des beaux-arts et en , il participe au Salon du Champ-de-Mars, avec un grand pastel, Roses effeuillées, montrant une jeune femme étendue tenant un bouquet à la main.
En , l'État se porte acquéreur d'une grande toile, Le Dernier Sommeil, composée en 1887, marquée par le symbolisme, et qui se trouve aujourd'hui au musée des beaux-arts de Mirande[4].
La reconnaissance arrive en 1901, au Salon des artistes français, puisqu'il y reçoit la médaille de troisième classe ; en 1904, il reçoit celle de deuxième classe. La plupart de ses tableaux sont à cette époque des nus féminins d'une grande sensualité.
Il expose aux divers salons jusqu'en 1908. Il meurt à Paris le et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[réf. nécessaire][5].
Sur les autres projets Wikimedia :