Encouragé dans la voie artistique dès l'adolescence par le peintre Philippe Lejeune dont il fréquente l'atelier, il devient un ami et un disciple du maître étampois. En 1971, il est l'un des premiers élèves du nouvel atelier municipal d'arts plastiques créé par Lejeune à Étampes.
En 1972, il est licencié en Arts plastiques à l'Université de Paris I[1]. Il s'installe en Beauce[2] en 1973 pour, de 1974 à 1979, enseigner le dessin et la peinture à l'Institut d'Arts Visuels d'Orléans. Il passe ensuite une année à Rabat avant de se consacrer entièrement à son œuvre.
Expositions
Expositions personnelles
1978: Orangerie du jardin du Luxembourg, Paris
1979: Musée municipal d'Étampes
1980: Galerie l'Obsidienne, avenue Matignon, Paris
1982: Galerie J.-M. Lepeyrade, Orléans
1984: Galerie Michel Ozenne Jan de Mare, Paris, Bruxelles
1984: Foire internationale d'art contemporain, Paris
2013: Salon de la Société des artistes orléanais, Orléans[11]
2013: Salon Comparaisons, Paris
2014: Salon artistique de Sainte-Maure-de-Touraine - Invité d'honneur
2015: En partage de France et de Chine, association Art du siècle, Saint-Remy-les-Chevreuse[12]
2016: Biennale de Versailles - Invité d'honneur
2016: Salon international de peinture et de sculpture de Vittel
Novembre-décembre 2018: Peintres officiels de la Marine, espace Art et Liberté, Charenton[13]
Décembre 2019 - janvier 2020: Minsk-Paris, Galerie d'art Mikhail Savitsky, Minsk
Octobre 2021: 60e Salon de la ville de Vincennes (Amicale des artistes français de Vincennes), salle des fêtes de l'hôtel de ville de Vincennes - invité d'honneur[14],[15]
Réception critique
«François Legrand récuse une figuration de type photographique et illusionniste. L'hyperréalisme sera pour lui une régression, comme si l'on ne voulait plus dire que le superficiel, la pelure de la peau, les tags de l'insertion sociale. Si la juste et sublime ambition est d'aller jusqu'à l'âme, ce ne doit être, selon lui, qu'avec des moyens proprement picturaux.» - Bruno Foucart[3]
«L'immense exercice du portrait auquel s'est livré François Legrand a fait de lui un magicien espagnol, maître du noir, des chairs en plein jour, des regards tournés vers l'intérieur.» - Marc Fumaroli[16]
«François Legrand met de la couleur dans la grisaille, des ombres sur le soleil, des émotions dans le silence et de l'esprit dans la matière. En somme, il nous aide à comprendre que la vraie beauté n'est qu'en nous-mêmes. A l'image de celle des plus grands, la peinture de François Legrand est habitée. Car cet artiste n'a pas seulement un talent rare et une technique éprouvée; il a aussi, il a surtout, une âme. Ses œuvres, qui nous touchent au cœur, nous disent combien l'art - même et surtout figuratif - consiste à montrer avant tout l'invisible et à exprimer l'indicible.» - Richard Cannavo[17]
«Les couleurs qu'il emploie, des rouges, des mauves, des blancs lumineux, correspondent à son message discret, d'une humanité simple. Il se débarrasse du superflu, de l'anecdote, comme pour ses paysages au primitivisme authentique. La sobriété de ton, l'ordre des choses qui durent, s'accordent à un primitivisme teinté par la monumentalité du discours. François Legrand relit les leçons du passé à la lumière de son temps.» - Lydia Harambourg[18]
Prix et distinctions
1976 Médaille d'argent, Salon des artistes français[9].
Lydia Harambourg, «François Legrand», La Gazette de l'Hôtel Drouot, n° 5 du 3 février 2017, pages 160-161.
Liste des récompenses du Salon 1976 in Catalogue du Salon des artistes français 1977, Imprimeries Poirot, Sainte-Geneviève-des-Bois/I.P.G.L.L. Neuilly-sur-Seine, 1977.
Patrick-F.Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992, page 323.
Marc Fumaroli, François Legrand, Éditions Galerie Mezzo, Paris, octobre 2013.
Richard Cannavo, Legrand le grand: un peintre au talent saisissant plongé dans son époque sans renier ses racines, in Le Nouvel Observateur, 12 octobre 2013.
Lydia Harambourg, François Legrand, in La Gazette de l'Hôtel Drouot, novembre 2013.
François Legrand, monographie, Fondation Agfa/Imprimerie Blanchard fils, Le Plessis-Robinson, 1989.
Annexes
Bibliographie
René Huyghe, Les Signes du temps et l'art moderne, Larousse, 1985
François Legrand, monographie, textes de Philippe Lejeune, René Huyghe, Nathalie Gobin, Richard Cannavo, François Legrand et André Carpentier, Fondation Agfa/Imprimerie Blanchard fils, Le Plessis-Robinson, 1989
Patrick-F. Barrer, L'Histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, éditions Arts et Images du Monde, 1992
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