La famille Stella est originaire de Flandre. François Stella vient à une date inconnue s'installer à Lyon, où il réside en 1596 lors de la naissance de son fils Jacques Stella, qui deviendra également peintre[1]; il est également père d'un autre François (1603-1647), parfois dit «Le Jeune» pour le distinguer de son père[2]. Au tournant du siècle, il demeure en Italie, puis revient à Lyon où il meurt en 1605[3].
Une rue Stella rend hommage à la famille de peintres; elle est située dans le 2earrondissement, à Lyon[4].
Œuvre
Descente de croix, par François Stella.
François Stella, beaucoup moins célèbre que son fils Jacques, est connu à Lyon pour 175 vues de la ville qu'il réalise à la fin de sa vie; un grand nombre de ces vues représentent des établissements scolaires gérés par les Jésuites, ce qui laisse supposer ces derniers comme les commanditaires d'une partie importante de cette œuvre. Néanmoins, si toutes ces vues sont attribuées à Stella, des recherches plus récentes mettent en doute leur unique provenance et suggèrent l'intervention d'autre artistes[5].
Une mise au tombeau située dans la chapelle du Saint-Sépulcre, à l'intérieur de la primatiale Saint-Jean, lui est également attribuée[6].
Notes et références
Musée des Beaux-Arts de Lyon, Jacques Stella: 1596-1657, Lyon, , 22p. (lire en ligne), p.3.
M***, Abrégé de la vie plus fameux peintres: avec leurs portraits gravés en taille-douce, les indications de leurs principaux ouvrages, quelques réflexions sur leurs caractères et la manière de connoître les desseins et les tableaux des grands maîtres, t.4, Paris, De Bure l'aîné, , 499p. (lire en ligne), p.41.
Henri Bouchot, «Notice sur la vie et les travaux d'Étienne Martellange, architecte des jésuites (1569-1641), d'après des documents inédits conservés au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale», Bibliothèque de l'École des chartes, Persée, vol.47, no1, , p.17-52 (DOI10.3406/bec.1886.447435, lire en ligne, consulté le ).
Nicolas Reveyron (dir.), Jean-Dominique Durand (dir.), Didier Repellin (dir.) et Michel Cacaud (dir.), Lyon, la grâce d'une cathédrale, Strasbourg, La Nuée bleue, , 512p. (ISBN978-2-7165-0789-9), «Gérard Bruyère, «Le mécénat ecclésiastique» — Introduction», p.261 & 262.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии