François Voyez naît en 1746 à Abbeville[1]. Il est le frère d'autres graveurs, Nicolas-Joseph Voyez l’aîné (1742-1806)[1], son aîné, et Nicolas Voyez le Jeune né en 1774, son benjamin[2].
D'abord élève de Jacques Aliamet (Abbeville 1726 - 1788) avec lequel il grave surtout des scènes galantes[3], il devient l'élève du graveur parisien Beauvarlet (1731 - 1797) en compagnie de ses frères[1].
Malgré l'importance de sa production, on ne possède sur lui aucun détail biographique[2]. De même, son héritage artistique, un siècle après sa mort, n'est pas reconnu, Roger Portalis et Henri Beraldi signalant qu'il est l'auteur de «nombreux portraits qui, tous ensemble, ne valent certainement pas l'honneur d'être cités»[4].
Tableau magique de Zémire et Azor, Dédié à Madame la Dauphine Par son trés humble et très obéissant Serviteur Touzé randlos (d'après Jacques-Louis-François Touzé), 1772.
Roger Portalis et Henri Béraldi, Les graveurs du dix-huitième siècle, Paris, D. Morgand et C. Fatout, (lire en ligne).
Jules Renouvier et Anatole de Montaiglon, Histoire de l'art pendant la Révolution: 1789-1804, Genève, Slatkine Reprint, (ISBN2051013691, EAN9782051013697, lire en ligne).
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