François et Jean-Antoine Pedoya, noms francisés des frères Francesco Pedoia (1798-1874) et Giovanni Antonio Pedoia (1803-1875), nés au village de Cuasso al Piano, dans la commune de Cuasso al Monte, province de Varèse en Italie, sont des peintres décorateurs italiens naturalisés français.
Arrivés en France vers 1820, ils se sont installés en Ariège.
Biographies
François Pedoya, La Cène, fresque d'après Léonard de Vinci), Saint-Girons (Ariège), chapelle de la maison de retraite.
Issus d'une famille de maçons[1], architectes, peintres, décorateurs, ils sont originaires de Cuasso al Monte, province de Varèse, en Italie. Ainsi, François Pedoya (naturalisé en octobre 1854) dit «l'Aîné», se présentant comme peintre d'histoire, le seul à avoir fréquenté l'Académie des beaux-arts de Bologne puis à s'être perfectionné à Rome, s'installe à Pamiers et épouse Emma Dupla (1816-1901). Trois enfants naîtront de cette union dont le futur général et député Gustave-Jean-Marie Pedoya (1838-1938).
Le cadet Jean-Antoine Pedoya (naturalisé en février 1869) épouse Bénédicte Déjean (1829-1911). Le couple s'installe à Montseron et a onze enfants qui moururent jeunes; seul le dernier Joseph (1870-1944) survécut.
Le benjamin Fortunato Pedoya (1807-1846) et, plus tard, le neveu Riccardo Pedoya (1835-1895), qui fut le premier maire de Montseron à la création de la commune en 1892, viendront compléter l'entreprise familiale.
Les peintres ne travaillaient pas seuls: «l'atelier comptait plusieurs dizaines d'ouvriers, sans doute experts à des degrés divers, parmi lesquels sont identifiés les peintres Buccaferrata[2] (présenté comme le «cousin» des peintres), le jeune Jean-Paul Laurens et Barthes[3].»
Œuvre
François et Jean-Antoine Pedoya ont réalisé de nombreuses œuvres en religieuses et décoratives, principalement dans plus d'une centaine d'églises et notamment entre le pays toulousain et les Pyrénées. Certaines sont inscrites au titre des monuments historiques en tant qu’objet mobilier.
Les influences artistiques dont témoigne leur œuvre sont italiennes ou françaises, baroques ou néo-classiques avec des palettes colorées qui leur sont propre. Ils ont été les premiers à travailler sur un arrière plan bleu, d'ou l'appellation de «bleu Pedoya».
Sylvie Grandjean, Vie et œuvre des Pedoya au XIXesiècle, mémoire de maîtrise de l'histoire de l'art sous la direction de Christian Mage, Toulouse, , p. 30.
«L'église a rouvert», La Dépêche du midi, (lire en ligne).
«Merville. René Pedoya visite l'église peinte par son grand-père», La Dépêche du midi, (lire en ligne).
Alphonse Dumail, «Les Pedoya, peintres décorateurs d'églises au XIXesiècle dans la Haute-Garonne et l'Ariège», Revue du Comminges et des Pyrénées centrales, tome CXII, 1997, volumes 2 et 3, pp.247 à 280 (Haute-Garonne) et suite pp.365 à 377 (Ariège) .
Sylvie Grandjean, Vie et œuvre des Pedoya au XIXesiècle, mémoire de maîtrise de l'histoire de l'art sous la direction de Christian Mage, Université de Toulouse-Le Mirail, 2001 .
Sophie Duhem, L'art de Jacques Bosia, “Barbouilleur” italien dans le Midi (1788-1842), photographies de Jean-François Peiré, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 2016 (ISBN978-2-8107-0442-2) .
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