François Étienne Victor de Clinchamp est le fils de Charles François René de Clinchamp, élève de l’École royale militaire, capitaine d'infanterie, et de Claire Victoire Fortunée Bonnefoi[1],[2]. Sa famille s'est fixée à Toulon et c'est dans cette ville qu'il fait ses études pour entrer dans la Marine royale[3].
Il est appelé à diriger l'École de dessin de la Marine de Toulon[5]. Il a peint de nombreuses peintures religieuses pour plusieurs églises du sud de la France: Guérison d'un paralytique[6], La Mort de Phocion[6], Le Baptême de saint Mandrier[7] et une Crucifixion[8],[9].
Il a écrit quelques œuvres sur la perspective et plusieurs pièces dramatiques.
Il a participé au Salon de Paris en 1840 et 1841[10].
«Ce travailleur infatigable a, de plus, trouvé le temps, au milieu des occupations journalières auxquelles il était condamné, d'écrire un volume de fables, des pièces de théâtre, des mémoires sur la théorie et la pratique de la peinture et sur l'esthétique. Enfin, cet aimable artiste, resté jeune de cœur, a publié, dans sa quatre-vingt-deuxième année, un ouvrage de littérature. Il a été longtemps professeur de dessin à l'école navale; il a abandonné ces fonctions en 1824, année de la transférence de cette école dans un port de l'Océan. Pendant qu'il exerçait son art à Toulon, beaucoup de jeunes gens fréquentaient l'atelier-école qu'il tenait, à côté de son atelier particulier, dans son ancienne maison patrimoniale située sur le Cours Lafayette et portant le numéro 68[3].»
Publications
François-Étienne-Victor De Clinchamp, Nouveau traité de la perspective linéaire, à l'usage des artistes et des écoles de dessin; dans lequel on trouve les réflexions des miroirs; le tracé perspectif des plafonds sur diverses surfaces; une analyse raisonnée de la perspective par demande et par réponse, pour résoudre les questions qui pourraient embarrasser les élèves; les éléments de la perspective aérienne, et enfin des notions de géométrie pour servir à l'intelligence de quelques problèmes mis à la portée de tout le monde. (in-4° de 196 pages, avec 21 planches), Carilian-Goeury, (lire en ligne).
Registres parisiens de catholicité: Fichier des mariages parisiens, vol.AD75, t.52, Paris, coll.«Mayet», 1795-1862, 208p., p.117.
Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, , 503p. (lire en ligne).
Société de l'histoire de l'art français, Nouvelles archives de l'art français, 11eannée, 1894, pp.221-222 (en ligne sur archive.org).
Annuaire historique et biographique des souverains, A la direction des archives historiques, , 27p. (lire en ligne).
Adolphe Siret, Dictionnaire historique des peintres de toutes les écoles, Bruxelles: Lacroix, Verboeckhoven; Paris: Libr. internationale, , 1155p. (lire en ligne), p.202.
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